Comment réduire sa graisse viscérale ?

By CR

Comme chaque année, nous nous sommes un peu laissées aller avec les bons petits plats réconfortants de l’hiver. De la raclette aux autres mets plus consistants, nous avons accumulé de la graisse pour lutter contre les mauvaises intempéries de cette saison. Bien qu’au printemps, avec ses températures plus clémentes, nous ayons commencé à adopter une alimentation plus légère, la graisse emmagasinée résiste. Et à l’approche de l’été, où la clochette du maillot de bain sexy à porter sur la plage raisonne comme une alarme incendie, nous tentons des astuces diverses et variées pour dégommer cette graisse persistante. Notamment cette graisse abdominale qui nous rend plus proche de l’image du Bouddha en pleine contemplation que celle d’une athlète de haut niveau.

Plus précisément, la graisse viscérale étant la partie du tissu adipeux, zone de réserve des lipides, située dans l’abdomen, sous les muscles de la paroi abdominale. Elle diffère de la graisse sous-cutanée, stockée sous l’épiderme, et de la graisse intramusculaire, qui est répartie entre les fibres musculaires.

Si pratiquer une activité sportive est effectivement un excellent moyen de nous maintenir en forme et nous permettre d’atteindre certains objectifs physiques, l’exercice n’est pas un tout. Car, en fonction de son âge, son travail, son emploi du temps et la quantité des charges quotidiennes qui nous incombent, il n’est pas toujours aisé d’insérer en plus un sport. En revanche, réaliser un changement alimentaire est à la portée de tous et toutes.

Selon des nutritionnistes, l’intégration de protéines et de fibres dans notre alimentation permettrait la réduction de cette graisse viscérale. Au-delà de rassasier, les protéines préservent la masse musculaire tout en boostant le métabolisme. Les viandes maigres, poissons, œufs, produits laitiers, légumineuses ou graines calment l’appétit sans alourdir. Quant aux fibres, elles régulent l’alimentation en agissant en nettoyeuses internes. Leur consommation aide ainsi à éliminer les toxines en causant un état de satiété.

Le jeûne intermittent est également un moyen de réduire la graisse abdominale. Limiter nos heures de repas à 8 heures d’intervalle permettrait au corps de puiser dans ses réserves graisseuses, notamment abdominales. Notre métabolisme passe alors en mode brûle-graisse lorsque nos repas sont pris sur une plus petite période.

Les aliments fermentés, tels que le kéfir, la choucroute, le yaourt ou le vinaigre de cidre, par exemple, ont aussi leur effet. Ils améliorent la digestion en ayant un impact direct sur la flore intestinale. Ce qui signifie qu’une flore en forme est synonyme d’un ventre moins gonflé.

Le sommeil et le stress sont probablement les premiers facteurs à prendre en considération. Car avec moins de repos et un niveau de stress élevé, notre corps produit davantage de cortisol, une hormone qui favorise le stockage des graisses abdominales. Il est donc conseillé d’adopter une routine sereine avant le coucher, en méditant loin des écrans et en maintenant des horaires de sommeil réguliers.

Quant à l’hydratation, l’eau, elle est l’essence même de toute vie sur Terre. Elle permet d’éliminer les déchets et d’assimiler les nutriments plus facilement. Et pour un meilleur effet brûleur de graisse, boire de l’eau citronnée durant les périodes de jeûne, par exemple, optimise ainsi la combustion des graisses.

Voici donc quelques bonnes petites habitudes alimentaires à prendre pour le soin de notre corps, mais aussi pour le bien-être de notre santé. Ces petits changements alimentaires accessibles à tous et à toutes, quelque soit notre niveau financier.

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