Portraits
Barbare
Je serais dans ce regard,
Avec ou sans nul égard,
Mais surtout pas en retard.
S’il me venait dans le tard,
J’entrerais dans le Tartare
Vouloir avoir dans le noir
Secrètement cette poire
Qui ne reste qu’en mémoire.
Secrètement cette poire
Qui ne reste qu’en mémoire.
Le fantasme de l’espoir
Pour juste essayer d’y croire
Est à la tombée du soir.
Ombre
Il apparaît cette image,
Juste un clair-obscur visage,
Sans tendresse ni sans rage,
Tel dans le conte d’un mage
Qui se voulait être un sage,
Ainsi, une ombre sans âge.
Antique
Celles de plus de mille ans,
La richesse de longtemps
Et cette beauté d’antan
Sont désormais dans le vent.
Aujourd’hui, rien ne s’entend,
Seuls, les cris des mécontents.
Abscons
Et peut-être sur les mers,
Le vent froid, glacial de l’air
Assomme comme une guerre
À coups de barres de fer
Et de bouteilles de verre.
Les femmes prient l’univers.
Espagne
Ayant lutté pour sa vie
Dans le lointain de l’oubli
Pour arriver jusqu’ici.
De discorde en harmonie,
Sans sombrer dans la folie,
Tu restes fier dans la nuit.
Esquisse
D’un aspect un peu confus,
Une figure ambiguë,
Ne montrant aucun abus,
Annonce en simple venue
Le reflet où s’est rompu
Son âme qui s’était tue.
Ailleurs
Se voit debout sur le hourd,
Grandiose comme une tour,
Au cœur d’un modeste bourg,
En plein milieu de la cour,
L’espérance d’un amour
Dans un monde où tout est sourd.
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