Coeur de Pâques 2025
By CR
Le phare d’Ar-Men, Ar Men signifiant « le rocher » ou « la pierre » en breton, est un phare en mer construit entre 1867 et 1881 à l’extrémité de la chaussée de Sein, à la pointe ouest de la Bretagne.
Il se situe sur le rocher du même nom sur la commune de l’Île-de-Sein, dans le Finistère, en Bretagne. Il se trouve à l’extrémité de la chaussée de Sein, à dix kilomètres environ à l’ouest de l’île de Sein. Il est donc en mer d’Iroise, la partie sud de la mer Celtique, elle-même à l’est de l’océan Atlantique Nord.
Dans le monde des phares bretons en mer, dont font partie Kéréon, la Vieille ou encore la Jument, le phare d’Ar-Men est le plus célèbre, de par son caractère très isolé, des difficultés considérables lors de sa construction et du danger à relever son personnel. Considéré comme un lieu de travail extrêmement éprouvant par la communauté des gardiens de phare, il fut surnommé par ces derniers « l’Enfer des Enfers ». Les coups de boutoir portés par la grande houle pendant les tempêtes pouvaient faire trembler tout l’édifice et faire tomber tout ce qui était accroché aux murs, rendant ces périodes particulièrement difficiles pour les gardiens. Et il n’était pas rare que, par gros temps, la relève des équipes ne pouvait se réaliser tous les 15 jours comme à l’habitude.
La dernière relève eut lieu le 10 avril 1990. Les deux gardiens en service ce jour-là, Daniel Tréanton et Michel Le Ru, furent hélitreuillés.
D’une hauteur au-dessus de la mer de 33,50 mètres, dont sa hauteur focale est identique, il mesure en tout 37 mètres de haut. Son bâtiment est une tour tronconique en maçonnerie de pierre de taille de grès et de granite blanchie dans sa partie haute, peinte en noir dans sa partie inférieure, avec deux abris en maçonnerie lisse accolés, l’un au nord-est, l’autre à l’est, à la partie inférieure, sur un soubassement de forme irrégulière en maçonnerie de pierres apparentes. Le fût est terminé par une corniche supportant une rambarde métallique. Le toit de la lanterne est en zinc. L’accès à celle-ci s’effectue par un escalier en vis avec jour. La portée actuelle du feu est de 21 milles nautiques, soit environ 40 km.
Depuis son automatisation en 1990, les visites d’entretien du phare se réalisent par hélicoptère. Une fois par an, des plongeurs inspectent la base du phare. La Société nationale pour le patrimoine des phares et balises s’inquiète pour l’avenir du phare dont l’état s’est dégradé depuis son automatisation.
Enfin, il fut inscrit monument historique par l’arrêté du 31 décembre 2015. Et sur proposition de la Commission nationale des monuments historiques, la ministre de la culture et de la communication le classa au titre des monuments historiques le 20 avril 2017.
Cf. Wikipédia.
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