Île de Penfret

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Appartenant à l’archipel des Glénan au sud de Fouesnant, dans le Finistère, en Bretagne, elle est située à l’est de l’archipel et abrite un phare ainsi que le sémaphore de l’archipel.

Entre 1841 et 1847, un fort muni de trois canons et deux mortiers y fut construit pour pallier l’inutilité du fort Cigogne. En 1873, il fut désarmé.

En 1891, le guetteur du sémaphore François-Marie Thépault assura, faute d’instituteur, l’instruction scolaire donnée aux enfants de l’archipel, l’école publique se trouvant dans le fort. Cette école fut supprimée en 1922 « en raison d’un effectif scolaire insuffisant ».

En 1911, la Marine nationale y installa une tour sémaphore de 26 mètres de haut et de 8 mètres de diamètre pour servir d’amer et mesurer la vitesse des cuirassés. Pendant la Première Guerre mondiale, le fort abrita à nouveau un détachement de soldats.

En 1921, le fort fut cédé au Collège de France et utilisé par le laboratoire de biologie marine de Concarneau.

Le 18 décembre 1943, le cargo italien de 6 344 tonneaux Pietro Orseolo, empli d’une cargaison de matériels divers à destination du Japon et ayant chargé des conserves dans le port de Concarneau, mouillé dans l’anse du Cabellou en baie de Concarneau, fut attaqué par une vingtaine d’avions anglais et coula au nord de l’île en tentant de s’échapper.

En 1952, l’école de voile les Glénans devient propriétaire de la quasi totalité de l’île et en 1964, locataire du sémaphore. Entre 1955 et 1965, elle bâtit quelques bâtiments, après avoir restauré la ferme au début des années 1950. La production d’électricité est principalement générée par des panneaux solaires.

L’État est propriétaire du phare et de ses abords. Le sémaphore et l’ancienne maison des gardiens de phare appartiennent au Conservatoire du Littoral.

Cf. Wikipédia.