La cuisine aveyronnaise

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By CR

Une pensée toute particulière pour les spécialités culinaires de ce département, l’Aveyron. Un petit clin d’œil à cette étoile, celle de mon père, qui brille dans le ciel depuis quelques années déjà. Des tendres souvenirs d’enfance de cette cuisine. La pays de mon père…

– L’aligot, cette incontournable purée de pommes de terre à la bonne tomme fraîche de Laguiole qui file encore et encore ;

– Les farçous, ces petites galettes, dont chaque famille aveyronnaise à sa recette, mais toujours avec des blettes ;

– Les tripous qui sont à base de panse de veau ou d’agneau, que l’on adore ou l’on déteste ;

– L’estofinado, ce plat typique n’étant autre que du cabillaud séché, des pommes de terre et des œufs, bien meilleur que la brandade ;

– La soupe au fromage, n’ayant de soupe que le nom, parce-que la cuillère doit tenir debout toute seule au milieu du plat pour la servir, qui se déguste lors des journées froides d’hiver ;

– Le Roquefort, ce célèbre fromage à caractère, appelé aussi le roi des fromages, où ses magnifiques caves, au passage, vous invitent à un véritable voyage des sens ;

– La fouace, ce gros pain moelleux assez dense, en forme de couronne, à base de farine de blé tendre, enrichi avec des œufs, parfumé d’eau de fleur d’oranger, légèrement sucré et beurré. Traditionnellement, elle est préparée pour fêter l’épiphanie, mais elle se mange toute l’année ;

– Le gâteau à la broche, cuit au feu de bois, dont on en confectionne au moins deux pour les mariages, baptêmes ou fêtes ;

– La flaune, le dessert de Millau par excellence et celui qui pose problème à tous ceux qui tentent de cuisiner cette tarte hors de l’Aveyron. Car, celle-ci se prépare avec fromage de brebis, de la brousse, mais traditionnellement avec de la recuite qui est la fleur du petit lait, celui qui sert à faire le Roquefort. Il s’agit du lait de brebis recueilli après l’égouttage des fromages, ensuite chauffé pour ainsi obtenir la recuite ;

– Les échaudés, ces petits gâteaux aux graines d’anis que nos grands-pères trempaient dans du vin.

Poursuivez cette découverte culinaire aussi riche en saveurs qu’en calories, certes, mais tellement savoureuse et réconfortante. Rendez-vous notamment sur le site Tourisme Aveyron.

Très bon appétit !

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