Jardiner son jardin sans jardiner

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By CR

L’automne vient d’arriver. C’est la période où la nature commence à muer afin de se préparer pour l’hiver. Les arbres perdent peu à peu leur feuillage. La végétation change de couleurs…

C’est aussi le moment de donner un petit coup de nettoyage à son jardin. Mais « les jardins tout propres sans aucune herbe c’est fini. Cultiver son jardin en étant connecté avec la nature, c’est vraiment ma conception. Moins vous en ferez, mieux ce sera », comme le rapporte notre ami Jean-Claude dans son article Faire un jardin avec les herbes, les limaces et les légumes.

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Avoir un jardin non aseptisé où la nature et l’humain s’accordent en harmonie. Ce qui est aussi ma conception. Depuis que j’habite dans ma campagne normande, il y a déjà trois ans environ, les sapins, entourant mon jardin et se trouvant dessus, qui tiennent place de haie, n’ont jamais été étêtés, ni taillés. Ils poussent à leur guise, de manière naturelle, et ne nuisent pas à mes voisins, puisqu’ils sont situés d’un côté où leur maison est toujours à l’ombre et de l’autre où ils n’empêchent jamais le soleil de briller sur leur jardin.

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Quant au reste de la végétation présente dans mon jardin, je ne ramasse que les feuilles mortes qui tombent à terre et ne coupent que les branches qui gênent un passage nécessaire. Je laisse les coquelicots et autres plantes naturelles s’exprimer librement. J’ai un jardin fleuri tout l’été et de la verdure toute l’année. Nul besoin ainsi d’acheter quoi que ce soit dans une jardinerie.

En résumé, je pratique la méthode anglaise, celle que j’ai connue, en tout cas, dans la région anglaise en laquelle j’ai vécu durant près de six ans. Là-bas, hormis la pelouse que les Anglais tondaient sous n’importe quel temps, ils laissaient à la nature sa place.

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Il est rassurant de constater cette tendance se développer dans nos régions françaises. Qui plus est, cette façon de faire permet également et surtout la préservation de certains habitats naturels des oiseaux et autres petites bêtes. D’ailleurs, dans la dépendance attenante à ma maison, des hirondelles installées d’avant mon arrivée reviennent chaque année et leur nombre, pour mon plus grand plaisir, s’accroît d’année en année. D’autres espèces oiseaux ont de même fait leur apparition. Des taupes ont élu domicile dans la partie du jardin près du champ où les vaches y pâturent. Des chauves-souris reviennent se remettre au chaud sous les quelques corniches de la maison. Et hiboux et chouettes commencent à se faire réentendre…

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