Les jeux de guerre

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By CR

Un article d’une copine blogueuse Less is more à découvrir absolument au sujet de « ces jeux qui consistent à tuer les autres… »

Un sujet fort intéressant, comme beaucoup d’autres d’ailleurs, qui a tendance à passer au second plan dû au Covid-19 qui détient le rôle principal au niveau des actualités.

Dans son article, elle justifie avec sincérité et élégance son dégoût pour les jeux en tout genre qui incitent les individus à s’entretuer. Que ce soit au travers des jeux vidéos, des jeux virtuels en salle, style paintball, etc., elle pointe du doigt un phénomène sociétal, qui ne date pas d’aujourd’hui, ceci dit, ces jeux qui consistent à tuer les autres.

Elle exprime ainsi son ressenti par rapport à cette mode ludique des gens vivant dans des pays où il y fait bon vivre qui « s’amusent » à se faire la guerre, alors que tant d’autres de nos congénères survivent sous l’assaut des bombes et des dictatures.

Que dire ?

Elle a raison !

Ces jeux de violence, qui suscitent parfois un certain intérêt médiatique, demeurent toujours dans le quotidien de notre monde aisé. Un monde dans lequel nous ne subissons plus la guerre et ses méfaits.

Qu’y a-t-il d’amusant dans le fait de s’entretuer virtuellement ? Pose-t-elle la question ? Est-ce naturel ? Selon des psychologues qui estiment que notre violence intrinsèque doit bien sortir d’une façon ou d’une autre, alors pourquoi pas de cette manière ? Est-ce culturel ? Selon d’autres qui pensent que cette partie de notre nature primaire, effectivement intrinsèque, est exacerbée par ces jeux ?

Les deux théories se défendent.

Sauf que…

À qui les sociétés confortables économiquement, donc financièrement parlant, inculquent-elles ces jeux de guerre ?

Aux garçons !

Dès la plus tendre enfance, et ce malgré la soi-disant évolution éducative, les garçons continuent à jouer « aux cowboys et aux indiens », et les filles, à la « poupée ». On offre toujours des jouets de « guerre » aux garçons et des « Barbie » aux filles. Les garçons se voient recevoir des jeux vidéos dans lesquels ils doivent combattre, détruire, etc. ou des avions de chasse en maquette, par exemple, dans le meilleur des cas. Les filles ont du vernis à ongle, du maquillage, une cuisinière en jouet, une fausse machine à coudre, etc. En gros, les garçons formés pour le combat, la fille, pour être une bonne ménagère à la maison.

En résumé, rien ne change !

Les stéréotypes demeurent bien ancrés dans toutes les sociétés qui sont finalement en guerre ou pas.

Donc, la violence est effectivement naturelle, dans le sens où notre instinct primaire animal demeure, mais elle est surtout culturelle, du fait que nous sommes, tout de même, le dernier maillon de la chaîne alimentaire d’un point de vue intellectuel.

Alors finalement, à quoi notre intellect supérieur nous sert-il si nous continuons à nous comporter pire que des animaux, dit-on sauvages ?

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