La Nièvre

By CR

Département français situé dans le sud-ouest de la région Bourgogne-Franche-Comté, dans le centre du pays, il doit son nom à la rivière qui le traverse. Créé à la Révolution française, à partir de l’ancienne province du Nivernais, il s’écrivait à l’origine « Nyèvre ».

Sur le plan géographique, il est limitrophe des départements de l’Yonne, de la Côte-d’Or, de Saône-et-Loire, de l’Allier, du Cher et du Loiret. Il est traversé par de nombreux cours d’eau, notamment la Loire, l’Allier, l’Yonne, l’Aron et la Cure, ainsi que par par plusieurs canaux. Il est constitué de régions naturelles variées d’ouest en est où se distinguent :

– L’extrémité amont du Val de Loire. La Loire, rejointe par l’Allier au Bec d’Allier, légèrement en aval de Nevers, sur les territoires des communes de Marzy et de Gimouille, constitue l’essentiel de la frontière ouest du département avec le Cher ;

– La Puisaye, à l’extrémité nord-ouest du département, à la limite avec les départements du Loiret et de l’Yonne ;

– Les collines calcaires du Nivernais correspondant à la partie centrale du département ;

– Le Bazois, qui se trouve à l’est des collines du Nivernais, se rapporte aux contreforts du Morvan ;

– L’est du département se réfère à la partie occidentale du Morvan, massif granitique, anciennement exploité pour son bois notamment, mais aujourd’hui davantage destiné à une activité touristique.

Avec ses 6 817 km2, ce département se situe à la 22e place des départements français les plus grands et se place au 21e rang des départements de France métropolitaine.

Le centre géographique de la zone euro fut situé dans la Nièvre du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2008 :

– Au 1er janvier 2001, après l’adhésion de la Grèce, le centre est situé dans la commune de Montreuillon ;

– Au 1er janvier 2007, après l’adhésion de la Slovénie, le centre se déplace de quelques kilomètres, sur la commune de Mhère ;

– Au 1er janvier 2008, après l’adhésion de Malte et Chypre, il est situé sur la commune d’Ouroux-en-Morvan ;

– Au 1er janvier 2009, après l’adhésion de la Slovaquie, il s’est déplacé dans la commune de Liernais, dans le département voisin de la Côte-d’Or.

Quant à son économie, elle est assez diversifiée :

– Nevers, ville traditionnellement administrative, ne possède que la faïence comme industrie ancienne. Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique, mécanique et chimique ;

– Plusieurs petites communes des environs de Nevers possèdent une tradition industrielle plus marquée, dont Fourchambault, Imphy pour la métallurgie, Varennes-Vauzelles pour les constructions mécaniques et ferroviaires, Cercy-la-Tour pour l’équipementier automobile, et Prémery pour la carbonisation et chimie du bois. La plupart de ces activités connaissent cependant quelques difficultés ;

– L’économie rurale repose essentiellement sur l’élevage bovin, surtout pour la viande, la viticulture dans le secteur de Pouilly-sur-Loire et l’exploitation forestière dans le Morvan. Le tourisme tend également à se développer dans le Morvan ;

– Le thermalisme anime quelques communes, notamment celles de Pougues-les-Eaux et Saint-Honoré ;

– Enfin, l’homme d’affaires nivernais Jean-François Hénin a annoncé en 2006 le projet soutenu par le conseil général d’une mine de charbon couplée à une centrale électrique de 1 000 MW autour de Cossaye dans le sud de la Nièvre avec 1,4 milliard d’euros d’investissements et 400 emplois, dans cet ancien département minier où la dernière mine a fermé en 1974.

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