Les joies du reconfinement...

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By CR

Ne vivant toutefois pas dans une casemate (blockhaus, en allemand, ou bunker, en anglais), comme le tout un chacun, je suis l’actualité radiophonique et/ou télévisée. Ne vivant pas non plus la vie active classique des actifs, étant donné que je travaille à domicile, ma vision de la situation actuelle peut être totalement subjective. De plus, je réside à la campagne. J’ai davantage contact avec les animaux qu’avec les humains. Et les humains que je fréquente ont tous des « pathologies » psychologiques classiques du monde d’aujourd’hui. En résumé, pas de serial killer en vue, sauf ces fichus chasseurs qui tirent comme des dingues sur tout ce qui bouge, histoire de se sentir plus virils. Heureusement que je ne suis pas une faisane (femelle du faisan) ou une dinde… quoique pour la dinde, on arrive à la période de Noël, alors pourquoi pas…

Bref. En gros, je vis le confinement, saison 2 (comme dans les séries à suspens… et qui plaît… il y a toujours une seconde saison… à voir la troisième… si l’intrigue demeure…) avec joie.

Oui ! Vous avez bien lu, avec joie ! Lorsque j’entends ou lis l’insatisfaction des gens sur les « puissants » politiques qui ne font soi-disant pas leur job, d’autres qui jouent les rebelles en défiant l’autorité au nom d’une démocratie qui ne semble pas être respectée, des individus qui font la grève de la faim pour se faire entendre et se mettent d’ailleurs davantage en danger… je me dis franchement « qu’est-ce que je suis bien dans ma campagne ! »

Je profite de la nature, des vaches qui sont encore dans le pré, de ma Chipette (qui elle aussi vit très bien son confinement, le retour…), d’un bon feu de cheminée le soir quand il fait froid… Je profite de la vie.

J’ai une chance supplémentaire. Dans mon coin, les gens sont très respectueux des règles sanitaires et gouvernementales. Chaque voisin reste chez lui tranquille. Lorsque l’on se croise, on veille aux distances de sécurité, on se salue et l’on échange quelques mots. Il n’y a pas de cohue dans les magasins. Les gens semblent plutôt zen. Vous me direz dans le cadre de vie dans lequel je suis, il faudrait être désobligeant pour ne pas être zen.

Pourtant cette acrimonie, je l’entends parfois à la radio ou à la télé venant de personnes vivant la même situation que la mienne. Et ce genre d’état d’esprit me pose problème. Autant je peux comprendre les individus qui sont confinés dans un appartement sans balcon ou même avec qui se plaignent, puisque effectivement dans ce contexte, c’est compliqué. Autant je ne peux admettre que des personnes ayant mon cadre de vie râlent. Franchement, quel manque de sollicitude envers les personnes qui n’ont pas cette chance.

Malheureusement, cela traduit bien l’esprit sociétal actuel du chacun pour sa pomme.

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