Kamala Harris

 

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En pleine course à la présidentielle américaine, dont l'élection aura lieu le 3 novembre prochain, le candidat démocrate Joe Biden a choisi sa colistière Kamala Harris, 55 ans, ancienne procureure et sénatrice pour la Californie au Congrès des États-Unis depuis 2017, pour être candidate à la vice-présidence. Elle pourrait devenir la première femme noire et indienne à accéder à ce titre ; sa mère est indienne et son père est jamaïcain.

"J’ai le grand honneur d’annoncer que j’ai choisi @KamalaHarris - une combattante intrépide pour le petit gars et l’une des meilleurs fonctionnaires du pays - comme candidate à la vice-présidence", a écrit Joe Biden dans un tweet, le 11 août dernier.

Une décision pouvant révolutionner le paysage politique américain et sociétal.

Au début avril, la popularité de Kamala Harris s'est accrue de par ses prises de position durant l'épidémie du Covid-19. L'affaire George Floyd lui a aussi permis de devancer son ancienne rivale Elizabeth Warren dans les préférences des électeurs démocrates.

Bien que Donald Trump n'ait pas manqué de réagir en déclarant, lors de sa conférence de presse quotidienne, "j'étais plus surpris qu'autre chose parce qu'elle a été très médiocre. Elle a eu de très mauvais résultats aux primaires. Et ça c'est comme un sondage", le journal 20 minutes a rapporté "un choix historique" pour Hillary Clinton, "une championne des classes populaires" pour Nancy Pelosi, "elle se battra pour réformer la santé" pour Bernie Sanders, et "elle est plus que prête pour le job" pour Barack Obama.

"Kamala Harris est née en 1964 à Oakland, et a grandi dans une Californie sixties progressiste. Son père jamaïcain était professeur d’économie, et sa mère indienne, aujourd’hui décédée, chercheuse spécialiste du cancer du sein. Au niveau des études, elle fait du droit à l’université de Californie. Entre 2004 et 2011, elle cumule deux mandats de procureure à San Francisco, avant d’être élue, deux fois, procureure de Californie en 2011 et 2017. Elle devient alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays. En janvier 2017, elle entre au Sénat américain en tant que représentante de la Californie", a précisé l'AFP.

Cependant, dans un édito du New York Times, elle est présentée "souvent du mauvais côté de l’histoire lorsqu’elle était procureure". Dans l'article, il est mentionné "son opposition au port systématique de caméras par les policiers, son refus d’un projet de loi pour imposer une enquête en cas de fusillade impliquant les forces de l’ordre, ainsi que sa procédure d’appel après qu’un juge a déclaré en 2014 l’inconstitutionnalité de la peine de mort dans l’État."

Affaire à suivre dans trois mois afin de savoir si Kamala Harris a su convaincre.

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