L'onychophagie
C'est tout simplement l'acte de se ronger les ongles, en général des mains, et parfois des pieds.
L'onychophagie est classée dans la catégorie "obsessive-compulsive and related disorders" (troubles obsessionnels compulsifs et connexes) dans le DSM-5 et dans d' "autres troubles précisés du comportement et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l'enfance et l'adolescence" dans le CIM-10. Elle était classifiée précédemment en trouble du contrôle des impulsions dans le DSM-IV.
"Dans son expression instinctive et minimale, l'onychophagie correspond à l'utilité de régulariser l'extrémité des ongles qui ne cessent de pousser tout au long de la vie.
Cependant chez certains individus (enfants ou adultes plus rarement) cette activité "hygiénique" devient exagérée, compulsive puis non maîtrisable. Elle aboutit alors à la détérioration plus ou moins grave de l'extrémité des doigts ainsi que de l'éponychium.
Il s'agit d'un acte automutilateur, répondant à une très forte anxiété, et tend à être associé à d'autres comportements, comme le mordillement compulsif des lèvres, le bruxisme, l'acné excoriée ou la trichotillomanie. On le compare parfois à d'autres types d'automutilation.
Cependant chez certains individus (enfants ou adultes plus rarement) cette activité "hygiénique" devient exagérée, compulsive puis non maîtrisable. Elle aboutit alors à la détérioration plus ou moins grave de l'extrémité des doigts ainsi que de l'éponychium.
Il s'agit d'un acte automutilateur, répondant à une très forte anxiété, et tend à être associé à d'autres comportements, comme le mordillement compulsif des lèvres, le bruxisme, l'acné excoriée ou la trichotillomanie. On le compare parfois à d'autres types d'automutilation.
En 1908, Berillon se demande si ce "tic" est un signe de dégénérescence. C'est l'une des pathologies pour lesquelles ont été développées les thérapeutiques dites comportementales."
Cf. Wikipédia.
Pour les individus atteints de ce "trouble", différentes méthodes sont proposées afin d'y remédier. Le site aufeminin s'y est notamment intéressé. Parmi les astuces qu'il présente, les ongles factices semblent être une bonne solution.
Cependant, la méthode de grand-mère de la gousse d'ail, coupée en deux, germe ôté, dont on frotte sa face interne sur les ongles rongés reste pour ma part la plus efficace pour deux raisons principales. La première, la plus importante, est pour son côté antiseptique et réparateur. La seconde, pour son goût particulier et dissuasif. Tout le monde n'a pas forcément les moyens financiers de s'offrir une manucure. En outre, cette pratique est davantage adaptée aux femmes qu'aux hommes.
Et vous (pour les personnes concernées ou l'ayant été), quel a été ou est votre remède miracle ?
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