La cuisine des voisins...
Comme vous avez pu le constater, depuis vendredi dernier les articles présentés sur ce blog ont été plutôt pauvres en écrit, disons même inexistants. La raison, sans pour autant solliciter d'excuses, a été la préparation de la fête des voisins, même si ma participation fut quelque peu moindre.
Ainsi, ce samedi 25 mai a eu lieu, dans mon coin, la fête des voisins. Il y avait des années que je n'avais participé à cette fête. Faisant abstraction de ma période d'expatriation en Angleterre, où celle-ci n'étant pas culturelle, donc, n'est pas célébrée, la dernière "fête des voisins" à laquelle j'ai participé date bien avant l'année de sa création en 1999, appelée à l'époque "repas de quartier".
Ce fut alors avec un immense plaisir, et un peu d’appréhension toutefois, que je me suis préparée à y participer.
Le rendez-vous fixé à 19 heures chez l'une de mes voisines, j'arrivais avec une partie de l'apéritif prévu, faisant également office d'entrée, puisqu'une choucroute géante nous attendait en plat principal. Entre enthousiasme et jambes tremblantes, en me demandant quelles personnes allais-je rencontrer et comment me percevront-elles, je marchais dans la rue avec mes plateaux qui, à l'image de mes talons aiguilles sur le sol, jouaient des castagnettes entre eux.
Devenant alors la quatorzième convive de ce groupe, nous fûmes reçus dans le sublime jardin de notre hôtesse et son mari. Après un échange de cordialité succinct où chacun se présenta à moi, sachant qu'ils se connaissaient tous et j'étais la petite nouvelle, le temps de la convivialité prit rapidement sa place. Je me sentis ainsi vite intégrée dans le groupe.
Après un apéritif amical, nous poursuivîmes cette agréable soirée à l'intérieur où notre hôtesse nous avait réservé une magnifique table qui respirait la même chaleur du début de soirée. Nous nous régalâmes ensuite avec sa délicieuse choucroute et les conversions qui fusèrent autour de ce repas. Suivirent le fromage et le dessert.
Et quel dessert ! Réalisé par l'une des invitées, ce dessert fut une vraie découverte pour ma part.
La ou le Pavlova, baptisé ainsi en l'honneur de la ballerine russe Anna Pavlova, est un dessert à base de meringue, nappé de crème fouettée et recouvert de fruits. La spécificité de sa meringue est d'être croustillante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur. Sa recette tient sa réputation d'avoir été créée à la suite d'une tournée d'Anna Pavlova en Australie et en Nouvelle-Zélande dans les années 1920. Entre ces deux pays, chacun revendiquant son invention, ce dessert constitue depuis une source traditionnelle de dispute. Selon un ouvrage consacré sur le sujet par l'anthropologue néo-zélandaise Helen Leach en 2008, la première recette connue aurait été publiée en Nouvelle-Zélande. Une recherche australo-néo-zélandaise ultérieure avance une origine allemande et une origine américaine. Très populaire, ce dessert constitue une partie importante de la gastronomie des deux pays. Il est particulièrement lié aux occasions estivales, notamment le repas de Noël ; les saisons étant inversées dans ces deux pays de l'hémisphère sud. Vous pouvez trouver la recette sur de nombreux sites Internet, dont celui de Cuisine Actuelle.
N'étant pas très bec sucré, je fus donc surprise dans le bon sens par ce dessert léger (bien qu'il ne faille surtout pas calculer les calories) qui a terminé excellemment ce repas. Très savoureux en bouche, peu sucré et frais, ce dessert est à recommander à la fin d'un repas festif. Il ne tombe pas dans l'estomac par rapport à d'autres desserts du même genre.
Nous clôturâmes ensuite cette merveilleuse soirée autour d'un bon café ou thé, selon le choix personnel. Et les 2 heures du matin sonnèrent le retour des uns et des autres chez eux.
Bon appétit !
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