Des news surprenantes !
Ce matin en consultant mon téléphone portable, je lis un message laissé par une copine qui me prévient d'un danger :
"Dis à tous tes contacts de ne surtout pas accepter l'appel du 06 54 20 16 45. C'est quelqu'un qui pirate ton tél. Et si un de tes contacts l'attrape, tu seras touché aussi. Envoie ce message à tous tes contacts. URGENT ça va très très vite. Info confirmée sur Europe 1, RTL et BFM."
Je saisis cette occasion pour vous transmettre ce message, même si vous n'êtes pas mes contacts directs. On ne sait jamais.
Or, bien que cette première info ne soit relativement pas si surprenante, la seconde, elle, l'est quelque peu.
Par la suite, j'accède à mon blog pour y écrire l'article du jour. Surprise ! Je découvre un nouvel abonné : Bank BNP Paribas.
Me posant toutefois la question d'avoir à faire à un homonyme ou un copyfraud, je me rends sur le blog de celui-ci. Et non, il s'agit bien de la vraie banque. Alors celle-là je ne l'avais pas vu venir !
Cette banque a-t-elle oublié notre passif commun ? Pense-t-elle à un coup de pub de ma part pour elle ?
Il y a plus de dix ans maintenant, j'étais une cliente fidèle de cette banque. Je n'imaginais pas alors ce qu'elle allait me faire vivre. Déménageant d'une ville pour emménager dans une autre, je demandais en toute logique un changement de domiciliation. Deux ans plus tard, j'appris que j'étais fichée à la Banque de France pour un montant impayé d'environ 2 €. Et cela depuis deux ans ; la date de départ étant celle de mon changement d'adresse. J'utilisais normalement ma carte bleue. Je n'avais qu'un seul crédit que je remboursais en temps et en heure. Ne comprenant pas ce qui m'arrivait, je contactais mon conseiller de banque de l'époque. Il m'informa que ce montant impayé correspondait au taux d'intérêt mensuel de mon crédit qui s'était retrouvé en doublon le mois de mon changement de domiciliation, suite à une erreur de la stagiaire qui avait procédé à ce dernier et qui plus est n'avait non plus pas clôturé mon ancien compte. J'avais donc deux comptes. À partir de là, je fis l'amère expérience de l'enfer pavé de "bonnes intentions". Une véritable lutte. Je vous passe les détails. Je dus me déplacer jusqu'au siège social pour un entretien avec le grand directeur. Un entretien si humiliant que je partis en claquant la porte. Il fallut que la CNIL s'en mêle pour me sortir de ce pétrin. Le cirque dura toutefois plus de deux ans. La CNIL parvint à me rayer du fichage de la Banque de France sans qu'aucune trace de mon passage ne fut laissée. La Banque de France m'invita dans son bureau local pour me présenter ses plus plates excuses tout en me notifiant qu'elle ne comprenait pas non plus pourquoi je fus inscrite chez elle pour un montant si aberrant. Et l'interlocuteur de la CNIL qui s'était occupé avec un sérieux sans nom de mon cas m'indiqua alors que la BNP faisait partie de leur liste noire des plus mauvaises banques et me conseilla le Crédit Agricole. Je quittais cette banque maudite pour le Crédit Agricole avec lequel je nage en plein bonheur. Tous les conseillers sont d'une compétence à la hauteur. Si je devais donc faire de la pub pour une banque, ce serait le Crédit Agricole, certainement pas la BNP !
Cependant, sans rancune, je remercie Bank BNP Paribas d'être le nouvel abonné de mon blog.
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