Les commentaires indésirables


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Tout blogueur ou blogueuse, toute personne qui utilise les réseaux sociaux ou participe à des forums sur Internet... tout individu qui échange des propos avec autrui connaît cette section "commentaires indésirables" ou encore parfois baptisée "spam".

Bien que les 2 sujets de l'article qui suit n'entrent pas précisément dans ce domaine, ils le pourraient pourtant à l'image de ces bactéries en photo ci-dessus...

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4 membres d'une même famille ont été interpellés, mis en examen et incarcérés. Ils ont été accusés de violences et de meurtre sur un garçon de 9 ans. La cause. Le petit garçon avait refusé de faire ses devoirs.

Les faits remontent au 17 septembre dernier. Un garçon de 9 ans a été retrouvé mort à son domicile à Mulhouse, département du Haut-Rhin, en région Grand Est. Sa sœur aînée de 20 ans, son frère âgé de 19 ans et la compagne de celui-ci, enceinte, se trouvaient au domicile lorsqu'ils ont appelé les secours. Ils n'arrivaient pas à réanimer l'enfant.

La mère de famille était absente ce jour-là, en déplacement en région parisienne. Son fils de 9 ans refusait de faire ses devoirs, la mère ordonna alors à son frère et sa sœur de le corriger. L'enfant a été violemment frappé durant des heures au point de succomber à un malaise.

L'autopsie demandée par le médecin légiste a révélé le décès de l'enfant parvenu suite aux violents coups reçus. Sa sœur, son frère et la compagne de ce dernier ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils ont tous reconnus les faits.

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Au Soudan du Sud, un père de famille a vendu sa fille aux enchères sur Facebook.

500 vaches, 3 voitures et 10 000 $ ont constitué la dot que le père a acceptée en échange du mariage de sa fille mineure, âgée de 16 ou 17 ans, avec un inconnu. Cette affaire a été rapportée par l'ONG Plan International pour la protection de l'enfance et relayée par le magazine Slate.

Le 25 octobre dernier, le père a publié une annonce sur son profil Facebook pour vendre sa fille. Une semaine après la publication, il a vendu sa fille au plus offrant. 5 hommes lui ont fait chacun une offre, dont parmi eux des membres du gouvernement soudanais.

Quant à l'annonce, elle n'a été supprimée qu'une semaine après la transaction, soit deux semaines après la publication. Accusé de ne pas avoir réagi plus rapidement, le réseau social Facebook s'est défendu dans un communiqué. Il a assuré que les employés de son groupe "amélioraient constamment les méthodes utilisées pour identifier les contenus contraires [au] règlement" et a spécifié que son équipe de modération comptait près de 20 000 personnes aujourd'hui.

Communiqué qui n'a convaincu personne, notamment George Otim, directeur de Plan International pour le Soudan qui a déclaré au magazine Slate : "cette utilisation barbare de la technologie était réminiscente des marchés aux esclaves d'un autre temps".

Ce fait inquiète les ONG luttant pour les droits des enfants dans cette partie du monde. Elles craignent que d'autres familles suivent cet exemple en se mettant à commercialiser à leur tour leur fille sur Facebook.

De son côté, Plan International a soumis une requête au gouvernement sud-soudanais afin de connaître les noms des politiques qui auraient fait leur offre en vue d'acheter la jeune fille sur Facebook.

Selon un rapport de l'Unicef, 52 % des filles du Soudan de Sud sont mariées avant leur majorité, alors que la loi du pays l'interdit formellement.

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