Inde : une fillette de 8 ans violée et privée de ses cordes vocales


Inde_une fillette de 8 ans violée et privée de ses cordes vocales_monument-vue_wp

À la sortie de son école, un homme a tendu un piège à une fillette âgée de 8 ans avant de la violer et la laisser pour morte. Elle est encore aujourd'hui entre la vie et la mort.

Cette horreur sans nom qui s'est déroulée à la fin juin a donné lieu la semaine suivante à des manifestations dans les rues du district de Mandsaur dans l’État du Madhya Pradesh, situé au centre de l'Inde. Munis de pancartes, sur lesquelles se lisait "Donnez une peine exemplaire aux violeurs", les manifestants réclamaient la peine de mort pour le coupable du viol de la fillette de 8 ans le 26 juin dernier.

Selon les informations de la police locale, l'homme présumé a été accusé d'avoir emmené la fillette qui attendait son père à la sortie de l'école en prétextant que ce dernier l'avait envoyé la chercher afin de la ramener à son domicile. Le suspect l'aurait alors conduite jusqu'à un endroit isolé où il l'aurait violée puis tranchée la gorge et abandonnée.

Inde_une fillette de 8 ans violée et privée de ses cordes vocales_monument-colline_wp.jpg

Bien que les habitants aient découvert la fillette à temps, le pronostic vital de celle-ci est toujours engagé, selon les médecins qui ont déclaré : "Elle reste dans un état critique dans l'unité des soins intensifs. Elle est dans l'incapacité de parler car ses cordes vocales ont été endommagées par une coupure profonde à la gorge".

L'homme interpellé a été interrogé par les forces de l'ordre et risque des poursuites pour viol et tentative de meurtre, d'après les indications rapportées par le vice-directeur de la police du district de Mandsaur auprès de l'AFP.

En rappel, environ 40 000 viols auraient été signalés en Inde en 2016. Or, ce chiffre n'est pas représentatif de la réalité ; sachant que l'homme ayant une place prédominante dans la culture sociétale indienne, de nombreuses victimes se taisent et ne vont que rarement porter plainte à la police, par peur de représailles ou sous la pression du poids culturel.

Commentaires

Articles les plus consultés