"Gender Creative Parenting"
Alors que les adolescents américains se montrent atteints du syndrome du crétinisme aigu, avec leurs challenges les plus stupides les uns que les autres, surtout extrêmement dangereux, voire mortels, il semblerait que la nouvelle génération de parents américains développe des symptômes similaires de bêtise dans leur méthode éducative moderne.
Le Gender Creative Parenting est un mouvement récent qui prend de l'ampleur aux États-Unis. Celui-ci consiste à laisser à l'enfant la liberté de choisir son sexe afin de casser les stéréotypes liés au genre. C'est d'ailleurs le cas de ce couple, Kyl et Brent Myer. Lorsque leur enfant est né, ces parents ont refusé de lui attribuer un sexe afin de lui permettre de le choisir plus tard. Ils l'ont appelé Zoomer, un prénom mixte et ont ainsi expliqué : "Ne dévoilez pas son sexe à des gens qui n'ont pas besoin de le savoir. [...] Le sexe ne nous dit rien sur la personnalité de l'enfant, sur son tempérament, sa couleur préférée, ses préférences alimentaires, son sens de l'humour, ses attitudes envers le changement climatique et ses autres traits de personnalité uniques. [...] Le Gender Creative Parenting est un groupe promouvant l'égalité des sexes et la liberté de s'exprimer sans restrictions ou attentes stéréotypées en matière de genre. L'enfant a la liberté d'explorer sa propre identité. Zoomer choisira probablement un sexe avant l'âge de 3 ou 4 ans. Mais nous ne voulons pas le faire en son nom".
Afin de prouver que Zoomer est un enfant heureux sans "genre attitré", le couple a créé un compte Instagram sur lequel il partage des photos de leur famille accompagnées de messages incitant les autres parents à suivre ce mouvement. Zoomer porte ainsi du rose, du bleu, des baskets, des robes, des chemises, etc. Selon ses parents, il fait ce qui lui plaît. Aujourd'hui âgé de 2 ans, Zoomer serait un enfant complètement épanoui, toujours selon les dires de ses parents.
À chacun sa méthode en matière d'éducation, mais ce concept "asexué" risquerait plutôt de causer une crise identitaire de l'enfant que de lui permettre de trouver son identité. Lutter contre les pressions sociétales liées au sexe est un noble combat, or il ne faut pas le faire n'importe comment, surtout au détriment de l'équilibre essentiel de l'enfant. Le sexe est la part intrinsèque de l'identité, que ce soit au niveau anatomique, physiologique ou psychologique. Et cela n'a absolument rien à voir avec l'attirance sexuelle que l'enfant en grandissant pourra développer. Un garçon a un pénis et une prostate, une fille a un vagin et des ovaires. Ce sont des éléments factuels et ils ne changeront pas. Faire évoluer les méthodes éducatives en fonction du sexe de l'enfant, comme par exemple apprendre à un garçon à participer aux tâches ménagères, permettre à une fille de s'intéresser aux activités masculines, oui. Refuser de donner un sexe à un enfant, c'est absurde et malsain pour l'enfant. Ce n'est bien évidemment qu'un point de vue personnel.
Commentaires
Enregistrer un commentaire