Les laits que l'on ne doit pas donner à un bébé !
En rappel, juin 2014, le petit Lucas seulement âgé de 7 mois est décédé dans un hôpital de Belgique de malnutrition et de déshydratation aggravées. Il ne pesait que 4,3 kg.
Une carence très importante en protéines, en minéraux et en vitamines a causé la mort du nourrisson. Suite à l'étude du mode d'alimentation de l'enfant donné par ses parents, les médecins ont constaté que le bébé avait été nourri au sein pendant ses 3 premiers mois et reçut ensuite une alimentation uniquement composée de laits végétaux. Le lait de riz, le lait d'avoine, le lait de riz, le lait de sarrasin, le lait de quinoa, etc. constituèrent l'essentiel de sa nutrition.
Les parents végétariens et tenanciers d'un magasin bio en Belgique avaient présumé que leur bébé avait une intolérance au gluten et au lactose sans qu'aucun médecin ne fut consulté afin de confirmer ou d'infirmer ce diagnostic personnel.
Bien que la défense ait demandé l'acquittement pour ce motif "que les parents n'avaient pas souhaité la mort de leur enfant et qu'ils n'avaient jamais réalisé que la situation était préoccupante ou alarmante" et que le ministère public ait requis 18 mois de prison pour "refus délibéré de nourriture", en juin 2017, le tribunal condamna les parents à 6 mois de prison avec sursis.
Malheureusement ce cas est loin d'être unique. De plus en plus, des parents végétaliens, végétariens, végans ou encore simplement suspicieux du lait d'origine bovine imposent à leur bébé leur mode de vie alimentaire.
Devant une recrudescence d'hospitalisations de nourrissons présentant d'importantes carences, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a réalisé rapidement une enquête détaillée sur l'utilisation des laits dans l'alimentation des bébés.
Le résultat est incontestable. Les laits végétaux tels que de soja, riz, amande, châtaigne, quinoa, etc. ainsi que les laits d'origine non bovine comme de chèvre, brebis, ânesse, etc., sont mauvais pour les enfants de moins de 1 an, car ils ne couvrent absolument pas leurs besoins nutritionnels vitaux. Ils provoquent même des déséquilibres avancés au point de conduire l'enfant jusqu'à la mort.
Les laits d'animaux d'origine non bovine sont dangereux car trop riches en protéines. Le lait de chèvre spécifiquement peut créer de lourdes allergies. Quant aux laits végétaux, ils sont aussi néfastes, car par opposition, ils sont très pauvres en protéines, minéraux, calcium, acides gras essentiels et peuvent ainsi entraîner des carences.
Dans les cas d'enfants allergiques ou intolérants aux protéines de lait de vache, il existe en pharmacie des produits spécifiques afin de répondre à leurs besoins nutritionnels nécessaires à leur croissance. Des laits infantiles sont spécialement conçus à base de protéines végétales ou encore d'hydrolysats de protéines de riz, par exemple et n'ayant absolument aucun lien avec le lait de riz.
En conclusion, le lait étant l'aliment de base d'un nourrisson, la seule règle à respecter est de le nourrir de 0 à 3 ans uniquement avec du lait maternel ou infantile, puis du lait de croissance afin de couvrir ses besoins en nutriments. En cas de soupçon d'allergie ou d'intolérance aux protéines de lait de vache, il faut bien évidemment se référer à l'avis d'un médecin ou d'un pédiatre et surtout pas auto-diagnostiquer au risque de mettre la vie de l'enfant en danger.
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