Les Jeux Olympiques d'été - 2ème partie


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Les Jeux de la XIXe Olympiade de l'ère moderne en 1968 à Mexico au Mexique, du 12 au 27 octobre, furent les premiers Jeux à avoir lieu dans un pays en voie de développement. 18 sports, 12 disciplines, 172 épreuves, 6 059 athlètes (5 215 hommes et 844 femmes) et 113 pays participants, dont 12 nouvelles nations, la Barbade, Belize, la Guinée, le Honduras, les Îles Vierges américaines, le Koweït, le Nicaragua, le Paraguay, la République centrafricaine, le Salvador, la Sierra Leone et le Suriname. Bien que l'apartheid fut abrogé en Afrique du Sud, cette dernière qui devait participer aux Jeux se trouva finalement refuser par le CIO en raison des nombreuses menaces de boycotts des autres pays africains. Pour la première fois, les deux Allemagne se présentèrent séparément, l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest. Ces Jeux furent marqués par des évènements politiques majeures, notamment pat l'assassinat du pasteur Martin Luther King, le 4 avril et celui de Bob Kennedy, le 6 juin, l'entrée des chars soviétiques dans Prague, le 20 août, la guerre du Viêt Nam et le génocide au Biafra durant la guerre civile au Nigeria, ainsi que leurs répercussions sur les athlètes. De plus, suite au massacre de Tlateloco, où selon les organisations des droits de l'Homme entre 200 et 300 étudiants furent tués par la police et l'armée mexicaine, les Jeux furent sous contrôle de l'armée et se déroulèrent dans une ambiance relativement électrique. Des comportements et des gestes de protestation contre la ségrégation raciale qui sévissait aux États-Unis eurent également lieu. D'ailleurs, le 16 octobre, les deux coureurs américains Tommie Smith et John Carlos, se présentant sur le podium de la remise des médailles tête baissée et poing levé, ganté de noir, (geste symbolique en soutien au mouvement politique afro-américain des Black Panthers), furent exclus de ces Jeux et des Jeux Olympiques à vie. Des athlètes afro-américains comme la majorité de leurs compatriotes blancs portaient sur leur veston un macaron où se lisait l'inscription Olympic project for human rights, Projet olympique pour les droits de l'Homme. Ces jeux connurent des exploits sportifs exceptionnels où de nombreux records du monde furent battus, par exemple en athlétisme sur le 100 m, le 200 m et le 400 m masculin ou encore en saut en longueur par la performance de Bob Beamon atteignant 8,90m. Naftai Temu, vainqueur du 10 000 m fut le premier Kényan champion olympique. Le Tanzanien John Stephen Akhwari devint internationalement célèbre par son incroyable courage d'avoir terminé le marathon avec un genou déboîté ; il arriva à la dernière place une heure après les autres marathoniens et à l'arrivée il déclara : "Mon pays ne m'a pas envoyé à 10 000 km de chez moi pour prendre le départ d'une course, mais pour la finir."

Pour la première fois, la flamme olympique fut allumée par une femme, la championne mexicaine d'athlétisme, spécialiste du 400 m, Norma Enriqueta Basilio de Sotelo.

Et pour la première fois, le CIO institua les premiers contrôles antidopage. Au quotidien, dans 5 compétitions, 50 tests furent effectués, comme des prélèvements urinaires des 6 premiers de chaque épreuve individuelle. Ainsi 667 athlètes au total furent contrôlés et 1 seul cas de dopage fut attesté, celui du pentathlonien suédois Hans-Gunnar Liljenvall où des traces d'alcool furent trouvées dans le sang. Des contrôles de féminité furent de même réalisés par des médecins.

Pas de mascotte.

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Les Jeux de la XXe Olympiade de l'ère moderne en 1972 à Munich (capitale de la Bavière) en République Fédérale d'Allemagne (RFA), du 26 août au 11 septembre. 36 ans après ceux de Berlin, ces Jeux eurent lieu dans une volonté d'effacer le souvenir de la propagande nazie de Jeux de 1936. Pour ce faire, l'emblème de ces Jeux ne fut pas choisi au hasard, un logo représentant un "soleil lumineux" symbolisant "lumière, fraîcheur et générosité" et la ville fut transformée. Le complexe sportif abritant les Jeux fut l'un des plus importants et modernes de l'époque. 21 sports, dont le judo qui fit son apparition en 1964 et le tir à l'arc, absent depuis 1920, reviennent au programme, le handball sous sa forme actuelle devient un sport olympique (en 1936, il se disputait en extérieur et à 11 joueurs), le badminton et le ski nautique sont en démonstration. 195 épreuves, 7 134 athlètes (6 075 hommes et 1 059 femmes) et 121 pays participants, dont 11 nouveaux (Albanie, Arabie Saoudite, Dahomey, Corée du Nord, Gabon, Haute-Volta, Lesotho, Malawi, Somalie, Swaziland et Togo), soit un nouveau record des participants. L'Allemagne se présente en 2 délégations. La Rhodésie du Sud, devenue indépendante en 1965, au même titre que l'Afrique du Sud furent refusées de nouveau à participer sous la menace de boycott de nombreux autres pays d'Afrique, soutenus qui plus est par le Pakistan, la Yougoslavie et les Antilles. En parallèle, ces jeux furent marqués par la prise d'otages et l'assassinat de 11 athlètes israéliens par un groupe de terroristes palestiniens. Le matin du 5 septembre, un groupe de terroristes palestiniens pénétra dans le village olympique et prit en otages 9 athlètes israéliens contre la libération de 200 prisonniers palestiniens, 2 athlètes israéliens furent exécutés. Le CIO suspendit les Jeux de l'après-midi en signe de respect pour les 2 athlètes tués et en attente du résultat des pourparlers entre les terroristes et les autorités allemandes. Dans la soirée, suite aux pourparlers, les terroristes devaient s'envoler avec leurs otages pour le Caire, mais au cours d'une tentative d'arrestation et de sauvetage manquée par la police allemande à l'aéroport de Munich, tous les otages furent tués. 4 d'entre eux furent abattus et les autres qui se trouvaient dans l'hélicoptère se firent exploser par une grenade lancée à l'intérieur de celui-ci. Le bilan fut donc de 11 athlètes, 1 policier allemand et 5 des 8 terroristes morts. Après avoir renoncé à annuler définitivement ces Jeux Olympiques, le CIO organisa dans le stade une cérémonie funèbre à la mémoire des victimes qui rassembla 80 000 personnes. Les Jeux Olympiques se poursuivirent alors dans une ambiance peu commune, sans grande motivation de la part des athlètes. Le nageur américain et héros de ces Jeux, Mark Spitz, fit l'objet d'une protection toute particulière en raison de ses origines juives.

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Héros incontesté de ces Jeux avec ses 7 titres olympiques, âgé de 22 ans, Marc Spitz réalisa l'un des plus grands exploits de l'histoire olympique. Il remporta ainsi 7 médailles d'or en 7 jours sur 7 courses, en battant en plus le record du monde dans chaque épreuve. Il s'imposa sur le 100 m et le 200 m nage libre, le 100 m et 200 m papillon, et sur 3 courses de relais des équipes américaines sur le 4 × 100 m et 4 × 200 m nage libre et sur le 4 × 100 m 4 nages. Il avait déjà remporté 2 médailles d'or aux Jeux olympiques de Mexico en 1968, mais sa performance à ces Jeux marqua l'histoire des Jeux Olympiques en constituant le record du nombre de titres remportés par un athlète lors d'une même olympiade, record qui fut battu par Michael Phelps en 2008. Mark Spitz fait partie des 5 athlètes ayant remporté 9 médailles d'or au cours de leur carrière. Après la victoire de sa septième et dernière course, il annonça la fin de sa carrière sportive avant de revenir sur sa décision vingt ans plus tard.

Ces Jeux furent la consécration dans le domaine de la natation. 24 records du monde de furent battus. Les compétitions furent dominées par les Américains avec 43 médailles dont 17 d'or. Et pour la première fois, un nageur, l'Américain Rick DeMont, fut contrôlé positif et disqualifié 3 jours après sa victoire sur le 400 m nage libre.

Autres faits marquants de ces Jeux. Au basket-ball, l'URSS remporta le titre olympique en battant les États-Unis à la dernière seconde de la fin du match. L'équipe américaine refusa sa médaille d'argent.

Les derniers porteurs de la flamme olympique furent 5 athlètes représentant ainsi les 5 continents, l'Australien Clayton, le Japonais Kimiharu, l'Américain Jim Ryun et le Kényan Keino accompagnant l'Allemand Günther Zahn, champion d'athlétisme junior.

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Enfin, une mascotte officielle fit son apparition, le chien "Waldi, le chien", un teckel ; animal très populaire en Bavière choisi pour ses qualités indispensables aux athlètes, la résistance, la ténacité et l'agilité. Et les pictogrammes destinés aux différents sports firent également leur entrée.

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Les Jeux de la XXIe Olympiade de l'ère moderne en 1976 à Montréal (Québec) au Canada, du 17 juillet au 1er août, se déroulèrent sous haute sécurité suite à l'évènement terroriste des précédents Jeux. Environ 100 millions $ furent adjoints à la protection des sportifs et de leur délégation, 16 000 policiers et gendarmes furent mobilisés. 21 sports, 198 épreuves, 6 028 sportifs (4 781 hommes et 1 247 femmes) et 92 pays participants, dont 3 nouveaux (Andorre, Antigua-et-Barbuda et les Îles Caïmans) firent leur entrée. L'Afrique du Sud fut encore exclue des Jeux ainsi que Taïwan et la République populaire de Chine, mais ces deux derniers pays pour des raisons autres que celle de l'Afrique du Sud. 22 nations africaines protestèrent contre la présence de la Nouvelle-Zélande, lui reprochant la participation de son équipe de rugby à une tournée en Afrique du Sud, nation pratiquant l'apartheid. Et ces 22 pays quittèrent alors les Jeux quelques heures avant la cérémonie d'ouverture, suivis par l’Égypte, le Cameroun et la Tunisie après leur début de participation aux épreuves. Le Sénégal ainsi que la Côte d'Ivoire ne s'associèrent pas à ce boycott. Le CIO contesta à son tour ce boycott spécifiant que l'Afrique du Sud n'est plus conviée depuis plus de 10 ans aux Jeux et que le rugby à XV n'est plus un sport olympique. Quant à la non-participation de Taïwan, ce fut le gouvernement canadien qui refusa à ce dernier qu'il puisse concourir sous une autre bannière que celle de la République populaire de Chine. Les deux pays décidèrent donc ne pas participer à ces Jeux.

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Quoiqu'il en fût, l'héroïne de ces Jeux resta la gymnaste roumaine Nadia Comăneci, âgée alors de 14 ans, qui remporta 5 médailles dont 3 d'or, mais surtout qui marqua à jamais l'histoire olympique en obtenant la note parfaite de 10/10 à 7 reprises et demeure encore aujourd'hui invaincue.

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La mascotte de ces Jeux appelée "Amik, le castor", mot issu de la langue algonquine, a été choisie comme animal reconnu pour sa patience et son ardeur au labeur. En outre, il est le grand symbole du Canada qui se retrouve d'ailleurs sur certaines pièces de monnaies et timbres-poste. Côté logo, son concepteur voulu donner la signification de "la fraternité universelle que propose l'idéal olympique, la gloire des vainqueurs, l'esprit chevaleresque de leurs luttes et l'accession de Montréal au rang de ville olympique"

Enfin le Français Guy Drut devint le premier européen à remporter le 110 m haies et plus de 2 000 athlètes furent soumis aux tests anti-dopage, dont 10 d'entre eux furent contrôlés positifs et disqualifiés ainsi que déchus de leur médaille pour ceux qui en avaient obtenu.

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Les Jeux de la XXIIe Olympiade de l'ère moderne en 1980 à Moscou en URSS, du 19 juillet au 3 août, furent les premiers à se dérouler dans ce pays. 21 sports, 203 épreuves, 5 179 sportifs (4 064 hommes et 1 115 femmes) et 80 pays participants, dont 6 nouveaux (Angola, Botswana, Chypre, Jordanie, Laos et Mozambique) entrèrent dans les Jeux, mais le plus faible taux de participation depuis 1956. La raison fut le résultat d'un boycott massif d'une cinquantaine de nations, sur l'initiative des États-Unis, suite à l'invasion de l'Afghanistan par l'Union Soviétique en 1979. Bien que ces Jeux connurent 36 records du monde battus, la valeur des épreuves fut remise en cause. En cette période de Guerre froide, les États-Unis ne trouvèrent d'autre moyen de pression que le boycott. D'ailleurs, le président américain Jimmy Carter adressa le 20 janvier 1980 un ultimatum au Kremlin : "Si dans un mois au plus tard, vos troupes n'ont pas évacué l'Afghanistan, l'équipe olympique américaine n'ira pas à Moscou et nous demanderons aux autres pays de s'abstenir aussi." Ce qui fut un coup d'épée dans l'eau et le boycott eut lieu. Ainsi, le Canada, le Japon, La Corée du Sud, l'Allemagne de l'Ouest et 29 pays musulmans se rallièrent aux Américains et ne participèrent aux Jeux de Moscou. 15 nations décidèrent de défiler sous la bannière olympique et l'hymne olympique fut joué à chaque titre remporté par ces délégations. Le Royaume-Uni alla à l'encontre du souhait de Margaret Thatcher en envoyant une délégation. La France laissa le libre-arbitre au Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et les 3 fédérations, l'équitation, la voile et le tir, s'associèrent au boycott. Et comme de nombreux pays occidentaux, la délégation française boycotta la cérémonie d'ouverture. La diffusion des épreuves par les télévisions occidentales fut très restreinte tandis que le Japon et les États-Unis ne diffusèrent aucune compétition en direct. Cependant, la chaîne américaine NBC qui avait acheté les droits de retransmission pour 87 millions $ et renonça donc à la diffusion des Jeux après l'annonce du boycott, dont les États-Unis eux-mêmes, récupéra 90 % de la somme investie grâce à un contrat d'assurance souscrit auprès de la Lloyd's of London. Concernant le déroulement en lui-même des Jeux Olympiques, il fut marqué par les résultats et réactions des sportifs, notamment sur le sprint du 100 m masculin remporté par le Britannique Allan Wells qui fut la course la plus lente depuis 1960 ou encore par le Polonais Władysław Kozakiewicz qui décrocha la médaille d'or du saut à la perche en établissant un nouveau record du monde à 5,78 m, mais qui se distingua surtout avec un bras d'honneur à l'attention du public russe qui le siffla durant la finale.

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La mascotte fut "Misha, l'ours"

Pour la première fois, les femmes concoururent à une épreuve d'aviron ainsi qu'à une épreuve de basket où l'équipe de Yougoslavie remporta le tournoi face à l'Italie.

Enfin, aucun athlète ne fut contrôlé positif.

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Les Jeux de la XXIIIe Olympiade de l'ère moderne en 1984 à Los Angeles aux États-Unis, du 28 juillet au 12 août, furent l'occasion de la vengeance russe en réponse au boycott lancé par les Américains aux Jeux de Moscou. Ainsi, une quinzaine de pays du bloc communiste ne participa pas à ces Jeux. 21 sports, 221 épreuves, 6 829 athlètes (5 263 hommes et 1 566 femmes) et 140 pays participants, malgré le boycott, représentant également le plus grand nombre de nations participantes depuis 1896, dont 19 nouvelles qui entrèrent dans les Jeux (Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Djibouti, Gambie, Grenade, Guinée équatoriale, Îles Salomon, Îles vierges britanniques, Maurice, Mauritanie, Oman, Qatar, Rwanda, Samoa, Taipei, Tonga, République arabe du Yémen et Zaïre) et pour la première fois, la Chine. Pour la 3è fois, les États-Unis accueillirent les Jeux Olympiques et Los Angeles devint la 3è ville organisatrice des Jeux à deux reprises après Paris et Londres. D'autre part, ce fut aussi la première fois que les Jeux furent entièrement financés par le secteur privé.

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Le sprinteur américain Carl Lewis, âgé de 23 ans, fut incontestablement l'athlète le plus en vue de ces Jeux en remportant 4 médailles d'or, sur le 100 m, le 200 m, le saut en longueur et le relais 4 × 100m. Il égale à cette occasion l’exploit de Jesse Owens en 1936 à Berlin. Durant sa carrière, il remporta 10 médailles olympiques dont 9 en or.

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La mascotte fut "Sam, l'aigle", un pygargue à tête blanche, ainsi l'animal symbolique de l'Amérique.

Enfin, la torche olympique reprend l'inscription "Games of the XXIII Olympiad Los Angeles 1984", "Jeux de la 23è Olympiade Los Angeles 1984", ainsi que la devise olympique Citius Altius Fortius.


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Les Jeux de la XXIVe Olympiade de l'ère moderne en 1988 à Séoul en Corée du Sud, du 17 septembre au 2 octobre, se déroulèrent pour la deuxième fois sur le continent asiatique après ceux de Tokyo en 1964. Bien évidemment, qu'auraient été les Jeux Olympiques sans encore un petit boycott pour les animer. Cette fois-ci, sans grande surprise, ce fut la Corée du Nord qui souhaitait être de la partie au niveau de l'organisation au même titre que sa sœur ennemie. En 1985, la Corée du Nord demanda au CIO un partage équitable des Jeux en organisant sur l'ensemble de la Corée les compétitions et en ne faisant concourir qu'une seule délégation. Le CIO refusa à cause de la pauvreté de ses infrastructures. La Corée du Nord décida donc de boycotter ces Jeux. Par solidarité, Cuba, L’Éthiopie et le Nicaragua se joignirent à elle ainsi que d'autres délégations, mais pour des raisons demeurant encore mystérieuses. 23 sports, dont le Tennis et le Tennis de table furent officiellement déclarés Jeux Olympiques, 3 sports furent en démonstration, le Badminton, le Baseball ainsi que le Taekwondo (sport inconnu jusqu'alors qui se fit connaître aux yeux du monde et devint par la suite un sport olympique), 237 épreuves, 8 391 athlètes (6 197 hommes et 2 194 femmes) et 159 pays participants, malgré le boycott, battant le record de pays participants aux Jeux précédents, dont 7 nouveaux (Aruba, Îles Cook, Guam, Maldives, Samoa américaines, Vanuatu et République démocratique populaire du Yémen) firent leur entrée. L'Afrique du Sud ne fut toujours pas autorisée.

Or, ce ne fut pas réellement l'évènement du boycott qui marqua ces Jeux, mais plutôt le contrôle positif aux tests d'antidopage. 10 cas furent recensés, mais le plus significatif fut celui du sprinter canadien Ben Johnson après sa victoire sur le 100 m le 24 septembre, réalisant même un record du monde. Après avoir retrouvé dans ses urines des traces d'un stéroïde anabolisant, produit strictement interdit, le CIO le disqualifia en l'obligeant à rendre sa médaille et son record mondial fut également annulé par International Association of Athletics Federations (IAAF), Association Internationale des fédérations d'athlétisme. Surtout, il fut suspendu deux ans de toute compétition. Ce fut non seulement le premier athlète à avoir été reconnu coupable de dopage mais qui reçut de surcroît une telle sanction. Deux ans plus tard, de retour à la compétition, il fut de nouveau contrôlé positif, mais à la testostérone, et fut alors radié à vie.

Les Jeux Olympiques d'été2_1988_Séoul_mascotte-Hodori_wp

La mascotte fut "Hodori, le tigre", animal traditionnel de l'Aise et très présent dans de nombreuses légendes coréennes. Quant au logo, il représenta le samtaeguk, symbole tout autant traditionnel de la Corée, signifiant "la réunion des peuples du monde entier (à l'occasion des Jeux olympiques), mais également la progression vers la paix mondiale." et accompagné des 5 anneaux olympiques.

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Les Jeux XXVe Olympiade de l'ère moderne en 1992 à Barcelone (Catalogne) en Espagne, du 25 juillet au 9 août, furent les premiers organisés sur le territoire espagnol et surtout les premiers depuis longtemps à se dérouler sans boycott. Malgré un environnement politique international quelque peu troublé, tous les comités nationaux olympiques participèrent. 23 sports, dont le Baseball, le Badminton et le Judo féminin entrèrent officiellement comme Jeux Olympiques, 257 épreuves, 9 356 athlètes (6 652 hommes et 2 704 femmes) et 169 pays participants. L'année 1991 fut marquée par plusieurs évènements politiques majeurs, notamment le démantèlement de l'Union soviétique (d'où plusieurs de ses nations comme l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie, comités reconnus en 1991, firent leur retour aux Jeux et les autres, reconnues en mars 1992, participèrent sous le nom d'une équipe réunifiée, la Communauté des États Indépendants, la CEI, dont ses athlètes défilèrent sous la bannière olympique), la fin de l'apartheid en Afrique du Sud (bien que sa présence était encore effective dans le pays (massacre de 45 noirs à Johannesburg), le CIO reconnut son comité olympique en juillet 1991 à titre officiel en demandant toutefois aux dirigeants la fin de la discrimination dans le sport. L'Afrique du Sud fit ainsi son retour après 28 ans d'absence se présentant tout de même avec une équipe dans laquelle figurait une minorité d'athlètes noirs), la guerre en ex-Yougoslavie (la Yougoslavie sanctionnée au plan international par l'ONU ne put participer aux Jeux) et la chute du mur de Berlin (9 novembre 1989) résultant d'une seule délégation allemande qui se présenta aux Jeux. Enfin, l'Albanie, libérée de sa dictature, fit aussi son retour après 20 ans d'absence et 4 autres pays ayant obtenu leur indépendance entre 1990 et 1992 (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Namibie et la Slovénie) firent leur première apparition dans les Jeux Olympiques.

Le grand symbole fut celui de la fraternité qui se dégagea par l’Éthiopienne Derartru Tulu, première femme d'Afrique noire championne olympique et la Sud-africaine blanche Elana Meyer, sa dauphine sur le 10 000 m, l'une des images fortes de ces Jeux.

Pour la première fois, des joueurs américains de Basket-ball de la NBA furent autorisés à participer, alors qu'auparavant l'équipe était représentée par des joueurs universitaires. Par ce biais, ces Jeux marquèrent un tournant plus professionnel où de grandes stars telles que Michael Jordan, Magic Johnson, Larry Bird, Patrick Ewing ou encore Charles Barkley purent affirmer leur talent. Surnommée la Dream Team, cette équipe ne rencontra guère de difficulté pour s'imposer. Elle reste comme la plus grande équipe de Basket-ball de tous les temps. Et pour son grand retour, après 12 ans d'absence, l'équipe de Cuba domina dans les épreuves de boxe en remportant 7 des 12 médailles d'or (la boxe étant estimée comme une pratique en amateur selon un décret national de Fidel Castro en 1962 interdisant donc le professionnalisme sportif) et totalisant 9 médailles.

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La mascotte fut "Cobi, le chien", un chien berger catalan et le logo symbolisait un athlète en plein effort au-dessus d'un obstacle ; la couleur bleue évoquant la mer Méditerranée, le rouge, le symbole de la vie et les bras ouverts en jaune comme signe d'hospitalité.

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Les Jeux de la XXVIe Olympiade de l'ère moderne en 1996 à Atlanta aux États-Unis, du 19 juillet au 4 août, se déroulèrent pour la 4è fois dans ce pays. Des polémiques eurent cours sur la légitimité de la sélection de la ville d'Atlanta au détriment d'Athènes pour le centenaire des Jeux Olympiques. Le CIO justifia son choix par les meilleures conditions des infrastructures à Atlanta par rapport à celles d'Athènes. 26 sports, 271 épreuves, 10 318 athlètes (6 806 hommes et 3 512 femmes) et 197 pays participants. Parmi 24 délégations, 11 furent du bloc soviétique de l'ex-URSS concourant avec l'équipe unifiée des Jeux de 1992 (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Burundi, Cap-Vert, Comores, Dominique, Géorgie, Guinée-Bissau, Kazakhstan, Kirghizistan, Macédoine, Moldavie, Nauru, Ouzbékistan, Palestine, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Sao Tomé-et-Principe, Slovaquie, Tadjikistan, République tchèque, Turkménistan et Ukraine) et firent ainsi leur première apparition aux Jeux.

Les héros de ces Jeux furent notamment les athlètes Michael Johnson, Carl Lewis et Marie-José Pérec, les nageurs Michelle Smith et Alexander Popov ou encore l'haltérophile Naim Suleymanoglu.

Ces Jeux furent également frappés par l'explosion d'une bombe en pleine foule dans le parc du Centenaire à Atlanta causant 2 morts et 112 blessés.

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La mascotte fut "Izzy", première mascotte n'étant inspiré d'aucun animal et qui changea d'apparence à nombreuses reprises durant les Jeux.

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Les Jeux de la XXVIIe Olympiade de l'ère moderne en 2000 à Sydney (Nouvelle-Galles du Sud) en Australie, du 15 septembre au 1er octobre furent les premiers du millénaire et les deuxièmes à se dérouler en Australie. 28 sports, dont le Taekwondo et le Triathlon devinrent officiellement Jeux Olympiques, 300 disciplines, 300 épreuves, 10 651 sportifs (6 582 hommes et 4 069 femmes) et 199 pays participants, dont 4 nouveaux (Érythrée, Micronésie, Palaos et le Timor oriental, dont ses athlètes pour ce dernier participèrent en tant qu'athlètes internationaux olympiques) firent leur entrée. La majorité des épreuves comme le village des athlètes furent concentrés dans le Parc olympique de Homebush Bay, près du centre-ville de Sydney et les compétitions se répartirent sur 36 sites. La particularité de ces Jeux, comme tous ceux organisés dans l'hémisphère sud, sauf ceux de Melbourne, ne se déroulèrent pas réellement en été, mais plutôt à l'extrême fin de l'hiver austral et début du printemps. Par ailleurs, la sprinteuse américaine Marion Jones qui obtint 5 médailles au cours de ces Jeux fut contrainte quelques années plus tard à les remettre au CIO, suite au scandale de dopage lié au laboratoire Balco et à son aveu en 2007 de la prise de substances interdites durant ces Jeux.

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Autre particularité fut celle des mascottes "Olly", diminutif de Olympique, un kookaburra, martin-chasseur géant, espèce d'oiseau présent en Australie et oiseau mythique dans la culture aborigène, symbolisant la générosité et l'universalité, "Syd", diminutif de Sydney, un ornithorynque, symbolisant l'environnement ainsi que l'énergie du peuple australien, et "Millie", diminutif de millénaire, un échidné, symbolisant la technologie de l'an 2000. Quant au logo, il représenta un athlète aux symboles et couleurs en rapport aux paysages australiens ; les jambes rouges dessinées en boomerang symbolisant la couleur de la terre de l'intérieur du pays, les bras et la tête jaunes comme le soleil, et la silhouette portant la torche olympique dont la flamme bleue qui s'en échappe évoquant les plages et la baie de Sydney.

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Les Jeux de la XXVIIIe Olympiade de l'ère moderne en 2004 à Athènes en Grèce, du 13 au 29 août, se déroulèrent dans cette capitale désignée pour la deuxième fois ville hôte de cet événement après avoir accueilli les premiers Jeux Olympiques modernes de l'histoire en 1896. Athènes fut ainsi choisie en grande partie grâce à la volonté des organisateurs de faire appel à l'histoire et au rôle joué par la Grèce dans l'émancipation du mouvement olympique. Cette nomination fut également perçue comme une compensation à sa non qualification pour accueillir les Jeux Olympiques célébrant son centenaire, ce qui aurait dû lui revenir de droit ; Athènes étant le berceau de l'olympisme. 28 sports, 37 disciplines, 301 épreuves, 10 625 athlètes (6 296 hommes et 4 329 femmes) et 201 pays participants, dont 2 nouveaux (Kiribati et le Timor oriental, dont ses athlètes pour ce dernier participèrent cette fois sous leur propre bannière, non en tant qu'athlètes internationaux olympiques) firent leur entrée. La Yougoslavie concourut sous la bannière de la Serbie-et-Monténégro. Les États-Unis se présentèrent avec le plus grand nombre de sportifs, soit 536. Et pour la première fois depuis 1996, tous les Comités internationaux olympiques furent représentés. La plupart des épreuves se déroulèrent au complexe olympique d'Athènes, OAKA, d'autres compétitions eurent lieu dans divers sites urbains, notamment au Pirée, dans la région de l'Attique, à Salonique, Volos, Patras ou encore Héraklion. Les sportifs qui marquèrent ces Jeux furent le nageur américain Michael Phelps, la gymnaste roumaine Cătălina Ponor, la canoéiste allemande Birgit Fischer et l'athlète marocain Hicham El Guerrouj.

Par ailleurs, ce fut dans un contexte géopolitique particulier que l'organisation des Jeux se fit. Suite aux attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis et du 11 mars 2004 à Madrid, la sécurité pris une ampleur considérable. D'autant plus que plusieurs attentats à la bombe s'étaient produits en Grèce quelques semaines précédant les Jeux. 1,2 milliard € fut ainsi consacré à la sécurité des athlètes, des médias, des dirigeants et des spectateurs ; une somme colossale jamais atteinte jusqu'alors et jamais égalée, même par le budget relatif à la sécurité des Jeux Olympiques de Londres en 2012 qui ne dépassa pas les 700 millions €. Pas moins de 100 000 membres des forces de l'ordre furent déployées à travers l'ensemble du pays et 1 000 caméras de sécurité surveillèrent la cité athénienne. L'OTAN participa même au dispositif en déployant des avions AWACS pour sécuriser l'espace aérien ainsi que 7 navires de guerre et 1 sous-marin. Un dirigeable survola Athènes tout au long des Jeux. Aucun incident sérieux ne fut déploré, hormis le petit coup de chaud que le Brésilien Vanderlei de Lima eut lorsqu'un déséquilibré le ceintura et la retarda de plusieurs secondes alors qu'il était en tête du marathon. L'agresseur fut de suite arrêté par la police. Après les Jeux, le ministre grec de l'Ordre public, Georges Voulgarakis, déclara avec fierté et tout à son honneur d'ailleurs : "la capacité de la Grèce à organiser les Jeux fut largement sous-estimée"

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Les mascottes de ces Jeux, comme les précédentes aux Jeux de Sydney furent tout autant significatives. Prénommées "Athiná" et "Phévos", elles représentèrent Athéna, la déesse de la sagesse et protectrice de la cité d'Athènes et Phoibos Apollon, le dieu de la lumière et la musique. Elles symbolisèrent le lien entre l'histoire de la Grèce et l'Olympisme. Leurs couleurs bleu et orange symbolisèrent la mer et le soleil de la Grèce. À la différence de ces dieux dans la mythologie, ces mascottes représentèrent des jumeaux afin de symboliser la fraternité entre tous les participants. Concernant l'emblème, une couronne de laurier sur fond bleu, il fut directement lié à l'histoire de la Grèce et de l'Olympisme ; le rameau d'olivier, kotinos, récompensait les vainqueurs des Jeux Olympiques Antiques. Le kotinos est d'ailleurs l'arbre sacré de la ville d'Athènes. Enfin, le bleu et le blanc sont les couleurs du drapeau et des paysages de la Grèce.

En outre, le retour des Jeux Olympiques dans leur berceau d'origine après 108 ans donna lieu à un parcours incroyable de la flamme olympique dans tous les pays où les Jeux d'été comme d'hiver de l'ère moderne ont été organisés ainsi que sur tous les continents et les sous-continents. Elle partit du sanctuaire d'Olympie dans la péninsule du Péloponnèse.

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Les Jeux de la XXIXe Olympiade de l'ère moderne en 2008 à Pékin en Chine, du 8 (6 pour le football) au 24 août, eurent lieu aussi dans 6 autres villes chinoises. Les compétitions se déroulèrent sur 37 sites. 28 sports, 302 épreuves, 11 028 athlètes (nombre d'hommes et de femmes non définis) et 204 pays participants. Depuis 2006, le Monténégro et la Serbie sont des nations souveraines et indépendantes, elles ont donc leur propre délégation aux Jeux Olympiques.

Pour la première fois dans l'histoire des Jeux Olympiques, 2 athlètes qualifiés pour les Jeux paralympiques participèrent aux Jeux Olympiques. Ce fut la nageuse sud-africaine Natalie du Toit, amputée de la jambe gauche qui concourut au marathon féminin en eau libre (10 km) et la joueuse de Tennis de table polonaise Natalia Partyka, née sans avant-bras droit.

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Ces Jeux permirent également de révéler un véritable talent, l'athlète jamaïcain Usain Bolt qui remporta le 100 m, le 200 m et le relais 4 x 100 m, en battant à chaque fois le record du monde.

Ils furent de même marqués par les performances du nageur américain Michael Phelps qui remporta 8 médailles d'or en battant le record détenu jusqu'alors par Mark Spitz avec 7 médailles d'or aux Jeux de 1972. Ces jeux totalisèrent alors 43 records du monde et 132 records olympiques battus.


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Les mascottes prénommées "Les Fúwá", les enfants de bonne fortune, marquèrent ainsi le 1 000e jour précédant l'ouverture des Jeux Olympiques. Au nombre de 5, Bèibei, Jīngjing, Huānhuan, Yíngying et Nīni, signifièrent en reprenant la première syllabe de chaque nom donnant une prononciation proche de "Běijīng huānyíng nǐ", c'est-à-dire "Bienvenue à Pékin" et représentèrent chacun une couleur olympique. Au sujet du logo de couleur rouge, il symbolisa le bonheur, la vitalité et transmit les sentiments de bonheur et d'amitié de la ville de Pékin au monde entier. Le slogan de ces jeux "Un monde de rêve", "One World, One Dream" fut sélectionné pour "inviter le monde entier à se joindre à l'esprit olympique et à construire un avenir meilleur pour l'humanité."

Le parcours de la flamme connut certains incidents liés aux manifestations pro-tibétaines.

Les Jeux Olympiques d'été2_2012_Londres

Les Jeux de la XXXe Olympiade de l'ère moderne en 2012 à Londres au Royaume-Uni, du 27 juillet au 12 août. La capitale britannique fut la première ville à accueillir pour la 3è fois les Jeux Olympiques. 26 sports, 302 épreuves, 10 568 sportifs (5 892 hommes et 4 676 femmes) et 204 pays participants. En 2011, le Soudan du Sud obtint son indépendance, mais son athlète Guor Marial défila sous les couleurs olympiques puisque le nouveau pays ne possédait pas encore son propre comité olympique. Pareillement pour Curaçao et Saint-Martin ayant changé de statut assez récemment, en raison de la dissolution des Antilles néerlandaises le 10 octobre 2010.

Au niveau sécurité, 24 000 personnes furent embauchées, les forces armées britanniques déployèrent 7 000 militaires, 17 000 employés G4S (entreprise britannique de services de sécurité présente dans 120 pays à travers le monde) recrutés et près de 10 000 employés temporaires (agents de sécurité, stewards, placiers, etc.) furent mobilisés pour les Jeux.

Pour la première fois dans l'histoire olympique, chacune des 204 délégations participantes envoya une femme. Ces Jeux furent aussi les premiers à autoriser les femmes à concourir dans l'ensemble des 26 sports olympiques. Et la boxe féminine fit également son entrée.

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Les mascottes futuristes prénommées "Wenlock" et "Mandeville" représentèrent les 2 dernières gouttes d'acier utilisées pour la construction du stade olympique de Londres. La lumière jaune sur la tête fut inspirée des taxis londoniens.

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