Les poissons
Le
poisson est un vertébré aquatique généralement ovipare, à respiration
branchiale, muni de nageoires paires (pectorales et pelviennes) et
impaires (dorsales, caudale et anales), à la peau le plus souvent
recouverte d'écailles.
La
classe des poissons représentant 20 000 espèces, très hétérogène,
regroupe les chondrichtyens (poissons à squelette cartilagineux, tels
que les raies et les requins) et les ostéichtyens (poissons osseux) ;
ces derniers comportent un groupe dominant, les téléostéens (carpe,
anguille, saumon, perche, etc.) et divers petits groupes de poissons
primitifs ou spécialisés : chondrostéens (esturgeon), holostéens
(lépisostée), crossoptérygiens (cœlacanthe) et dipneustes.
Les poissons maigres
Ils contiennent moins de 1 % à 4 % de lipides et apportent entre 65 et 105 kcal pour 100g.
Bar,
cabillaud, lieu, colin ou merlu, merlan, limande, sole, carrelet ou
plie, éperlan, églefin, rascasse, saint-Pierre, brochet, daurade,
grondin, lingue, raie, roussette, tacaud et truite de mer.
Les poissons gras
Ils contiennent 5 % à 12 % de lipides et apportent 110 à 220 kcal pour 100 g. Ils sont plus riches en omega-3.
Maquereau,
sardine, alose (voisin de la sardine), saumon, thon, anguille fumée,
murène, lamproie, hareng frais, truite saumonée, barbue, flétan, lotte
ou baudroie, mulet, perche, rouget, sprat, turbot et turbotin.
- Les crustacés sont également riches en omega-3.
Qu'ils soient maigres ou gras, les poissons sont excellents pour la santé, ils possèdent des vertus incroyables.
Vertus
Les
poissons comme les viandes sont une bonne source de protéines. Les
protéines du poisson sont d'excellentes qualités nutritionnelles,
digestes et rassasiantes ; 100 g. de poisson contiennent environ 16 g à
24 g de protéines et 100 g de fruits de mer comprennent 9 g à 20 g de
protéines.
Les
poissons comme les fruits de mer, frais, surgelés ou en conserve,
renferment des vitamines A, B2, B6, B12, D, E et des minéraux :
- Le cuivre intervient dans le système immunitaire
- Le fer nécessaire en cas de fatigue et de baisse de tonus
- L'iode indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes (les fruits de mer en possèdent davantage que les poissons)
- Le phosphore et le calcium participent à la formation osseuse
- Le sélénium est un antioxydant
- Le zinc important pour la synthèse des protéines
Les
poissons détiennent des omega-3 différents de ceux dont disposent les
huiles végétales ; ils aident à la diminution du mauvais cholestérol, à
la constitution des membranes cellulaires de tout l'organisme, notamment
du cerveau, et collaborent aussi à la synthèse des hormones
stéroïdiennes. Ils possèdent des vertus anti-gonflement et
anti-inflammatoire. Ils sont primordiaux pour le bien-être intestinal et
des cellules adipeuses. Ils ont un rôle de protection des maladies
cardio-vasculaires et de prévention de la dégénérescence de la macula
liée à l'âge (DMLA, maladie des yeux). Des études encourageantes
laissent envisager également leur protection de la maladie d'Alzheimer,
la dépression, l'hyperactivité et de certains cancers.
L'atout minceur
Les
poissons sont les parfaits "coaches" de la minceur. Il permet de garder
la ligne. Afin de prendre soin de votre silhouette, préférez consommer
des poissons blancs tels que le lieu noir ou jaune, le bar, la lotte, la
daurade, la sole ou le cabillaud.
Bannissez
les beurres, sauces à la crème fraîche et fritures pour la cuisson des
poissons ! Privilégiez une cuisson à la vapeur, au four ou au
court-bouillon. L'ensemble arrosé d'un filet de citron ou d'huile
d'olive avec des herbes et épices.
Préférez
également saler avec un filet de sauce soja ou de sauce nuoc-mâm (sauce
à base de poisson fermenté dans une saumure) pour remplacer le sel de
table dont le taux de sodium est plus élevé et favorise fortement la
rétention d'eau !
Ne salez pas trop les poissons car ils le sont déjà naturellement au vu de l'origine de leur habitat !
Recommandations nutritionnelles
Il
est conseillé de consommer au minimum deux fois par semaine des
poissons gras afin d'obtenir un apport suffisant en omega-3 d'origine
animale et de profiter ainsi de ses bienfaits.
Les
poissons gras sont particulièrement très recommandés pour le bon
développement du cerveau du bébé chez la femme enceinte et la femme
allaitant. Par contre, pour ces femmes les poissons ne doivent pas être
consommés crus et l'absorption des coquillages est de même proscrite.
Pour
les non-amateurs de poissons, ils peuvent remplacer les poissons par de
la viande, de la volaille ou des œufs et afin d'éviter la carence en
acides gras, ils peuvent compléter leur alimentation avec des huiles
végétales riches en omega-3, telles que les huiles de colza, lin, noix,
soja, germe de blé et des fruits tout autant riches, plus spécifiquement
les fruits à coque, noix, noix de cajou, noisettes, etc.
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