Une école qui devrait réviser sa copie… Surtout moi !
Suite
à mon article de 5 mars dernier, j'ai reçu un commentaire que j'ai
pris, et cela à juste tire, de plein fouet ! Les propos tenus dans ce
commentaire ses sont révélés être plus censés et davantage empreints de
sagesse que les miens exprimés dans cet article !
Dans cet article, donc, au sujet de l'affaire de
ce garçon de 7 ans qui a été exclu de l'école privée de
Notre-Dame-du-Petit-Bourg, aux Herbiers, en Vendée, j'ai fait preuve d'un grand
manquement d'impartialité, puisque je n'ai retranscrit que les déclarations
d'une seule partie concernée sur les deux, les parents.
Mais qu'en est-il de l'autre version, celle du
directeur de l'école, Cédric Pasquiet, qui, lui, a pris le parti de ne pas
s'étaler dans la presse ?
Comment pouvons-nous, équitablement, forger notre
opinion sans connaître les tenants et les aboutissants de l'affaire ?
Mais, surtout, qui suis-je pour me permettre de
tirer sur l'ambulance ? Mon esprit s'est-il égaré pour relayer si bêtement un
fait relaté dans la presse qui ne donne que sa version de l'histoire ? Me
suis-je laissée, comme beaucoup, aveugler par le fait que l'affaire concerne un
enfant ? Si le sujet en question avait été un adulte, aurait-il autant défrayé
la chronique ? Ma perception aurait-elle été si différente, qu'elle aurait été
finalement plus loyale ?
Or, cette affaire est désormais entre les mains
de la Justice qui, elle, entendra les deux versions complètes et prendra sa
décision en faveur de la vérité.
En conclusion, je tiens, le plus sincèrement qui
soit, à présenter des excuses à propos de ce manque inqualifiable de
discernement dont j'ai fait preuve. Et si ce sacré Charlemagne avait pris
connaissance de mon article, il ne se serait pas retourné un certain nombre de
fois dans sa tombe, il en serait sorti pour me dire en face : "C'est toi,
la honte !"
Commentaires
Enregistrer un commentaire