Douleur amère
Quelle pire souffrance est-elle au-delà de celle de perdre son enfant pour une maman ?
Aucune ! Enfin, je suppose...
Lorsque
j'ai lu cet article, datant du 28 janvier dernier, dans le journal, les
larmes me coulèrent sur le visage, ma gorge se serra, mon ventre se
contracta, une grande et profonde tristesse m'envahit. Je fus submergée
de tant d'émotions que je ne pus trouver les mots adéquats pour exprimer
ces ressentis et je le suis encore aujourd'hui, d'ailleurs.
Deux
ans après le drame, une maman a écrit un livre consacré à sa fille de
13 ans qu'elle a retrouvée pendue chez elle. La jeune adolescente ne
supportant plus le harcèlement quotidien des autres collégiens de sa
classe et poussée au suicide par certains d'entre eux franchit
malheureusement le pas le 13 janvier 2013. La maman exprime dans son
livre son terrible désarroi de ne s'être absolument rendue compte de
rien, de l'enfer que sa fille vivait, de ne pas comprendre et de sa
culpabilité de ne pas avoir vu.
Que
dire de plus ? Je ne sais pas. Nous savons que l'adolescence est une
épreuve douloureuse pour certains jeunes à passer. Nous savons que les
ados ne sont pas tendres entre eux. Nous savons que cette période de la
vie d'un homme ou d'une femme en devenir est synonyme d'immaturité, de
naïveté, etc. Mais, à ce point ! Je suis décontenancée. Comment la
cruauté puisse-t-elle être aussi présente chez certains jeunes ?
Sont-ils si immatures que cela pour ne pas comprendre qu'ils blessent si
profondément un ou une, en l’occurrence, camarade de classe, qu'elle en
arrive à cet extrême ? Ces jeunes sont-ils tant sans repères que leur
seul hobby est non seulement de harceler mais aussi de pousser leur
camarade de classe à l'acte impensable, à l'irréparable ? Ne sont-ils
emplis que de haine ?
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