Certains créateurs de mode devraient changer de métier !
Après la célèbre marque espagnole de prêt-à-porter Zara qui, l'année dernière, avait fait scandale avec sa marinière brodée d'une étoile jaune, la marque américaine de vêtements Urban Outfitters prend
le relais avec un tissu dont le motif est apparenté aux tenues des
prisonniers homosexuels des camps de concentration ; le tissu présente
des rayures blanches et grises avec un triangle rose !
Cette nouvelle création n'a pas tardé à faire son effet auprès de l'Anti-Defamation League (ADL) des États-Unis, association combattant l'antisémitisme qui a dénoncé cette forte similitude. Le directeur de l’organisation, Abraham H. Foxman, a réagi vivement en publiant un communiqué déclarant son indignation et demandant expressément à la marque de retirer le produit, ce que la marque s'est empressée de faire. Mais pas assez vite. Le scandale avait déjà fait le tour de la toile où un véritable déferlement s'est produit sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, où la journaliste Jessica Goldstein a déclaré : « Est-ce que Urban Outfitters et Zara sont en compétition secrète pour voir qui peut créer la chose s’inspirant le plus de l’Holocauste ? » et un activiste pour la communauté gay, Jason Counter, qui a publié : « @UrbanOutfitters Les victimes de l’Holocauste ne sont PAS des emblèmes mode ! Vous êtes une compagnie dégoûtante ! REPUGNANT ! »
Mais, cerise sur le gâteau, la marque américaine
n'en est pas à son premier scandale !
En septembre 2014, c’est un sweat-shirt
faussement taché de sang, en référence à une fusillade dans une université
américaine, qui avait suscité l’indignation. En janvier 2015, c'est la photo
d'un mannequin, portant un thigh gap, un sous-vêtement consistant à creuser
l’écart entre les cuisses, considéré trop maigre par l'autorité de régulation
de la publicité britannique qui avait obligé la marque à supprimer le cliché !
Je pense donc que la marque Urban Outfitters devrait
faire un sacré ménage parmi ses collaborateurs et que certains créateurs de
mode devraient foncièrement et sérieusement envisager à se reconvertir vers un
métier qui serait davantage à leur portée, et surtout, un métier dans l'ombre,
pourquoi pas mineur de fond au Guatemala !
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