Assurance vie, assurance profit !
Selon
un récent reportage, 9 français sur 10 souscriraient chaque année une
assurance vie afin de transmettre leur patrimoine après leur mort.
Certains souscripteurs y apposent le nom de leur descendance, tandis que
d'autres y nomment une association à but humanitaire. Elle s'établit
soit dans une agence d'assurance classique, soit dans un établissement
bancaire. Du vivant des personnes ayant consenti à cette assurance, tout
se passe bien, mais lorsqu'elles viennent à décéder, le profit n'est
pas par principe pour celui à qui nous pensons.
Ce reportage a montré alors qu'un véritable
parcours du combattant se mettait en place pour les bénéficiaires de
l'assurance vie. Les assurances et les banques chez lesquelles elles ont été
souscrites emploient les méthodes les plus viles afin de ne pas payer les
bénéficiaires, car ces dernières se révèlent être une vraie source de profit
pour celles-ci.
Ainsi, l'un des couples du reportage bénéficiaire
d'une assurance vie s'est battue 5 ans avec la banque qui devait lui verser la
somme acquise durant 30 ans ! Le montant de l'assurance vie s'élevait tout de
même à 300 000 euros ! Raison pour laquelle la banque a usé de toutes les
stratégies possibles et imaginables pour s'éviter de perdre la poule aux œufs
d'or ! Il a fallu qu'une association des droits du consommateur intervienne
pour que ce couple soit enfin payé et avec les intérêts !
Certains bénéficiaires ne savent même pas qu'ils
sont les héritiers d'une assurance vie, puisque malgré une loi récente
obligeant les assurances et les banques à rechercher les éventuels héritiers,
toutes ne jouent pas le jeu, sachant qu'au-delà d'un délai de 30 ans de
prescription fixé par la loi, si aucun héritier ne se fait connaître, la somme
de cette assurance revient systématiquement à la banque ou à l'assurance
concernée.
Pour les associations, notamment celle des restos
du cœur intervenant dans le reportage, elles sont soumises au même traitement.
Ainsi, l'un des responsables d'une antenne des restos du cœur explique en
montrant à la caméra, preuve à l'appui, qu'il est courant qu'il reçoive une
lettre datée du jour d'un organisme bancaire ou d'assurance quelconque lui
informant d'un montant à percevoir d'un souscripteur décédé depuis plus de 10
ans !
Nonobstant 9 français sur 10 souscriraient une
assurance vie, je resterai le 1 sur 10 qui préfère donner tout de son vivant ou
prévoir une autre garantie pour mes proches afin de leur éviter le marasme
d'une telle situation.
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