Les violences conjugales
Dans
le cadre de son projet scolaire traitant des violences conjugales, un
étudiant belge a publié trois clichés dont chacun est accompagné d'un
libellé avec un jeu de mots autour du terme "Je t'aime" dans une langue
étrangère ; en anglais, en allemand et en italien. Chaque photo montre
le visage d'une femme recouvert d'ecchymoses. Quatre amies, dont les
trois visages sur les photos et la maquilleuse se sont prêtées à
l'exercice. Ces clichés d'un réalisme incroyable ont fait la Une de
l'actualité.
Pourquoi
une femme battue reste-t-elle avec son compagnon violent ? Par amour ?
Par peur ? La violence dans un couple est pareille à l'humidité qui
s'infiltre dans une maison. Elle n'arrive pas du jour au lendemain. Elle
s'immisce doucement dans le quotidien et s'installe dans ce quotidien
comme une routine. Elle prend le pas insidieusement sur tout le reste.
L'emprise psychologique du compagnon violent sur l'esprit de sa compagne
se resserre comme étau et s'en sans rendre compte, la compagne se
trouve être prise dans le tourbillon infernal de la violence. La
violence morale et la violence physique ne font plus qu'une. La survie
devient le maître mot. Et il est alors très difficile à la femme de
prendre réellement conscience de son état de fait pour pouvoir partir.
Les
unes trouvent un courage inimaginable au plus profond de leurs tripes,
elles s'enfuient et elles vivent. Les autres n'arrivent pas à surmonter
soit leur amour, soit leur peur, elles restent et elles meurent.
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