La tête ailleurs


La tête ailleurs

Absorbée par l'écriture de mon prochain livre, je vous ai abandonné mes amis ! J'avais la tête ailleurs ! Mea culpa !

Ah ! Nous, ces auteurs ! Lorsqu'une idée nous passe par la tête, nous ne l'avons pas ailleurs, comme il se dit ! Nous avons ce fâcheux défaut de nous isoler dans notre univers en oubliant les autres. Cela ne signifie pas que nous n'aimons pas les autres pour autant, nous devenons, juste, des rêveurs... Nous devenons des solitaires sur notre île déserte.

Or, ce n'est pas pardonnable ! Aucune excuse ! Puisque, justement, nous aimons les autres ; nous sommes pour la plupart des humanistes, nous devons faire preuve de "juste milieu" ! Sauf que, voilà, il n'est pas toujours facile de le trouver.

Mais, pourquoi sommes-nous comme ça ? Voudrions-nous inconsciemment fuir une sombre réalité ? Serions-nous intrinsèquement dans l'adversité incessante de garder l'équilibre entre les pieds sur terre et la tête dans les nuages ? Serions-nous ces êtres à part, inaptes à la vie normale ?

Je ne sais pas. Je ne sais même pas si je le sais et le saurai un jour ? La seule chose que je sais, en faisant référence à un texte célèbre récité par Jean Gabin :

"Maintenant je sais, je sais qu´on n´sait jamais !
La vie, l´amour, l´argent, les amis et les roses
On n´sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C´est tout c´que j´sais ! Mais ça, j´le sais !"

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