Sex in the city
Durant
mes vacances, j'ai fait la connaissance d'un groupe de célibataires
d'une trentaine à une quarantaine d'années. Parmi ce groupe, certains et
certaines espéraient, tout comme moi, trouver peut-être leur âme sœur
et d'autres souhaitaient seulement multiplier les rencontres pour des
nuits torrides. Au cours d'une soirée, nous avons échangé nos diverses
expériences de rencontres et surtout les différences de considération
qui existaient entre l'homme et la femme.
Lorsqu'une
femme souhaite simplement rencontrer l'homme de sa vie, elle est
considérée au regard de la société, et depuis tout temps, telle une
femme sérieuse, une femme bien. Or, si cette même femme sérieuse ne
trouve pas de suite chaussure à son pied et multiplie alors les
rencontres afin d'arriver à ses fins, elle devient une femme facile,
voire pire ; de la même manière, si une femme n'éprouve que le désir de
n'avoir que des aventures sans lendemain. Quant à l'homme, il affirme sa
virilité !
Cependant,
si dans notre société, et depuis l'aube des temps, l'homme peut aller
dans des lieux adéquats pour soulager son trop plein de sexualité
refoulée ou non, pour la femme, quel lieu existe-t-il pour elle ?
Si
une femme de la quarantaine ou plus désire s'offrir les services d'un
gigolo, ne lui faut-il pas avoir un niveau financier conséquent ? Un
jeune ne couche-t-il pas avec une vieille sans une certaine compensation
? Quant à l'homme, lui, avec peu de moyen ne peut-il pas s'offrir les
services d'une femme de petite vertu ? Et ces services, ne peut-il pas
les trouver n'importe où ?
Pourquoi
n'y a-t-il donc pas de maisons closes pour les femmes ? Et si toutefois
elles existent, pourquoi ne sont-elles pas connues ? Pourquoi
estimons-nous qu'une femme a moins de besoins sexuels qu'un homme ?
Pourquoi considérons-nous d'anormal qu'une femme souhaite multiplier les
rencontres pour son seul plaisir ?
Peu
importe, ces questions demeurent éternelles. Je ne suis pas la première
à me les poser et à ne pas y apporter de réelles réponses ! Et sans
être hypocrite, je pense tout haut ce que peut-être d'autres pensent
tout bas, si demain, une femme courageuse et culottée crée ou met en
avant ces maisons closes pour femmes, le résultat pourrait bien être
surprenant !
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