Les fricoteurs à l'attaque !
Ce
n'est pas vrai ! Je rêve ! Je n'en crois pas mes yeux ! Incroyable !
Serais-je donc un nouvel auteur hors pair ? Pourrais-je à mon tour
espérer entrer dans la famille des auteurs reconnus ?
Parmi la vingtaine des maisons d’édition auxquelles j’ai envoyé mon livre, les trois quarts m’ont donné un avis favorable à la demande de publication de mon livre ! Super !
Toute guillerette de cette réussite, je me précipite corps et âme sur les propositions de contrat qui m’ont été transmises.
A l’effigie de chaque maison d’édition, un splendide logo est estampillé flambant neuf en en-tête du contrat. Les articles définissent : l’objet du contrat, la durée de celui-ci, les droits et obligations de l’auteur et de l’éditeur, la remise du texte et les corrections, les caractéristiques techniques de l’ouvrage, la présentation, le tirage, la mise en vente, le prix de l’ouvrage, le délai de fabrication, la publication, la diffusion, les droits annexes, les garanties de l’éditeur et de l’auteur, les litiges, la rémunération de l’auteur… Et surtout, la participation financière de l’auteur pour la publication de son propre ouvrage dans un article intitulé : "Rémunération de l’éditeur", dont ce montant fluctue entre 1000 et 12000 euros !
Estomaquée par cela, je me renseigne sur des forums quelconques, dits de professionnels, lesquels m’expliquent alors le contrat à compte d’auteur, me spécifiant même la normalité de cette pratique. Il serait ainsi tout à fait logique que l’auteur participe aux frais qui lui incombent pour la publication de son ouvrage.
Quelque peu désemparée par tous ces commentaires, je n’arrive à sélectionner l’une des ces maisons d’édition. Je m’affaire donc à l’étude de leur contrat.
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