Humeur de septembre 2025
By CR
Ficus carica L. aux noms vernaculaires de Figuier, Figuier comestible ou Figuier commun, est un arbre fruitier de la famille des Moracées qui donne des fruits comestibles appelés figues. Il est aussi appelé, mais plus rarement, Figuier de Carie en référence à la cité antique en Asie mineure ou « Arbre à cariques ».
Il fait partie des plantes importantes du bassin méditerranéen où il est cultivé depuis des millénaires. Il est le seul représentant européen du genre Ficus qui regroupe près de 600 espèces, la plupart tropicales.
Il peut vivre jusqu’à 300 ans et atteint sa pleine production vers 7 ans.
Le figuier mâle, parfois appelé « Figuier sauvage », qui ne donne pas de fruits comestibles, est aussi appelé « Caprifiguier » ou caprificus.
Cette espèce semble originaire d’une vaste zone de climat tempéré chaud, englobant le pourtour du bassin méditerranéen jusqu’à l’Asie centrale (Azerbaïdjan, Afghanistan, Iran, Pakistan). Sa culture s’est propagée dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde et il s’est plus ou moins naturalisé en Europe et en Amérique du Nord. L’espèce est évaluée comme non préoccupante aux échelons mondial, européen et français.
Le figuier est un petit arbre, le plus souvent mesurant de 3 à 4 mètres de haut. En conditions favorables (zone peu gélive, sol frais et fertile), certaines variétés peuvent cependant atteindre 10 mètres de haut pour 10 mètres de périmètre. Son tronc est souvent tortueux et son port est buissonnant. Toutes les parties de la plante (rameaux, feuilles, fruits) contiennent un latex blanc et irritant.
Ses feuilles sont caduques, rugueuses, finement velues et assez grandes, jusqu’à 35 cm de long. Elles sont munies d’un long pétiole et d’un limbe palmatilobé de forme variable et profondément divisé en 3 à 7 lobes crénelés, le plus souvent 5, séparés par des sinus arrondis. Ses fleurs ont de nombreuses formes.
Ses fruits sont composés d’un réceptacle charnu contenant des petits fruits ressemblant à des graines.
À maturité, les fruits, figues, sont selon les variétés de couleur verdâtre, jaune, marron-rouge ou violet plus ou moins foncé, parfois bicolores ou striés.
Le latex de ses feuilles et tiges contient des furocoumarines (psoralène et bergaptène), des substances photosensibilisantes. Le contact de la peau avec cette sève suivi d’une exposition à la lumière du soleil peut provoquer des photodermatites, soit des inflammations et brûlures de la peau, parfois sérieuses.
Comme en 2019, sept enfants d’une classe verte en Charente-Maritime furent reçus aux urgences après avoir joué avec des feuilles de figuier. Leurs avant-bras étaient rougis, enflés et recouverts de cloques, constituant des brûlures au second degré.
S’il n’est pas en lui-même un poison, il est listé cependant dans la base de données de la FDA relative aux plantes poisons.
Et de nombreuses plantes courantes en Europe, cultivées et sauvages, y compris des fruits et légumes, contiennent des furocoumarines.
Peu exigeant, il est robuste et produit très longtemps. Il résiste bien à la chaleur et peut être cultivé sur une large gamme de sols, sable aride et pauvre, riche limon, argile lourde ou calcaire, à condition qu’il y ait suffisamment de profondeur, de drainage et de nourriture. Le sol sablonneux demi-sec contenant une bonne dose de chaux est idéal lorsque la récolte est destinée au séchage. Les sols très acides ne sont pas adaptés. Le pH doit être compris entre 6,0 et 6,5. Il est assez tolérant à une salinité modérée. Et en dehors de son habitat d’origine, il peut aussi résister au gel hivernal, de −15 °C à −18 °C, mais ses fruits mûrissent parfois difficilement avant l’automne.
Adulte, il peut donner 100 kg de figues fraîches soit 30 kg de figues sèches.
La figue est le fruit du figuier commun et de quelques autres arbres de la famille des moracées, emblème du bassin méditerranéen où il est cultivé depuis des millénaires. Aux Antilles et dans l’océan Indien, le terme figue désigne aussi les bananes. Pour être plus précis, la figue n’est pas un fruit au sens botanique du terme. Il s’agit en fait d’un réceptacle charnu, le sycone, qui contient les fleurs et, à maturité, une infrutescence d’akènes éparpillés dans une pulpe comestible.
Toutes les parties de la plante (rameaux, feuilles, fruits) contiennent un latex blanc, appelé « lait de figuier », qui peut se rapprocher de celui du caoutchouc. Ce dernier fut cependant supplanté par l’hévéa, espèce non apparentée, pour la production de caoutchouc naturel.
Frais, ce latex est très caustique et irrite fortement les muqueuses, consommer des figues non mûres est ainsi très désagréable. En médecine populaire, il est utilisé pour retirer les cors et les verrues. Filtré puis desséché, il constitue la ficine brute.
La figue est toujours actuellement utilisée en gastronomie algérienne et à Majorque.
Les feuilles sont consommées sous forme de thé dans certaines régions du Japon. Cette consommation prolongée de thé aux feuilles de figuier pourrait être une alternative sûre et efficace aux thérapies actuelles pour les formes légères de dermatite atopique ou eczéma atopique.
Les feuilles froissées dégageant le parfum des figues permet d’en faire des sirops ou des liqueurs par une simple macération. Elles sont également employées comme emménagogue.
En gemmothérapie, le macérat de bourgeons de figuier est supposé posséder des vertus apaisantes et agir sur le système nerveux, favorisant ainsi l’endormissement et la digestion pour des personnes ayant des problèmes digestifs liés au stress ou à l’anxiété. Les jeunes branches sont aussi dites laxatives et diurétiques.
Cf. Wikipédia.
Enfin, généralement, la production de ses fruits commence à la mi-août et se termine à la fin septembre, pouvant même se prolonger jusqu’au début octobre, selon les années. En tout cas, chez moi. Et en raison du réchauffement climatique, cette production se fait de plus en plus tardive. D’ailleurs, il y a trois ans, ma première année de récolte eut lieu à la mi-août. L’année suivante, elle se fit en début septembre et cette année, elle n’a commencé qu’à la mi-septembre. Des figues continuent encore de mûrir. Je pense que ma dernière récolte se fera probablement jusqu’à la fin de la semaine prochaine, soit début octobre.

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