Humeur de juillet 2025
By CR
L’Adénostyle des Alpes, Adenostyles alpina, également appelée Adénostyle glabre, est une plante herbacée du genre Adenostyles et de la famille des Asteraceae. Elle est une plante mellifère, une plante pectorale et cultivée comme plante ornementale.
Le mot Adenostyles proviendrait du grec Aden, signifiant « glande », et studos, voulant dire « style », soit « style glanduleux ». Les termes alpina et glabra font référence à son aire de répartition et au côté glabre de ses feuilles.
Cette plante vivace mesurant de 30 à 60 cm est composée d’une souche brune, écailleuse et rampante. Sa rosette est formée de feuilles épaisses, vertes, luisantes et glabres sur les deux faces, avec une présence possible de poils uniquement sur les rainures de la face inférieure. Ces feuilles basales sont longuement pétiolées, réniformes, en cœur à la base et à bord muni de dents égales. De cette base se dresse une tige simple ou ramifiée et couverte de poils courts seulement au sommet. Les feuilles supérieures, plus arrondies que les basales, n’embrassent pas la tige par deux oreillettes. Les capitules sont allongés, étroits et serrés en un grand corymbe terminal, dont chaque capitule contient 3 à 6 fleurs roses, rarement blanches, et le grand corymbe a 1 à 3 bractées. Les fleurs ligulées se transforment en fruits bruns surmontés d’une aigrette blanche.
Elle peut être confondue au « stade rosette » avec les espèces du genre Petasites, dont leurs feuilles se développent après la floraison, ainsi qu’avec Adenostyles alliariae, dont leurs feuilles basales sont d’un blanc cotonneux sur la face inférieure, les supérieures présentent des oreillettes, la tige est velue et les capitules sont plus étalés. Elle préfère la lumière et des milieux moyennement humides à secs alors que Adenostyles alliariae est une espèce de demi-ombre et de milieux humides à très humides.
Elle affectionne ainsi les sols riches en bases et en éléments nutritifs dont le pH est basique à légèrement acide. Néanmoins, elle présente un comportement calcicole dans le Jura et dans les Alpes du Sud. Elle apprécie les sols à réserve en eau moyenne et les atmosphères forestières humides. Elle se plaît au sein des éboulis, des hêtraies, sapinières, des pessières, des forêts d’altitudes à rhododendrons et des tilias, érablières, en compagnie de lunaires.
Assez commune dans le Jura, les Alpes et le Mont Ventoux, elle se développe de l’étage montagnard au sommet de l’étage subalpin, de 1 000 à 2 500 mètres d’altitude, dont elle trouve son optimum à l’étage subalpin.
Enfin, elle fleurit de juillet à août. Elle est pollinisée par les insectes ou par le vent et peut être autogame aussi.
Cf. Wikipédia.
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