L'île de beauté
By CR
Île située en mer Méditerranée, la Corse est une collectivité territoriale unique française.
Histoire :
Ainsi, département unique à la création des départements en 1790, elle fut divisée en deux en 1793 avec la formation des départements du Golo et du Liamone. Elle redevint partiellement indépendante sous protectorat britannique de 1794 à 1796 avec la fondation du Royaume anglo-corse. En 1796, elle fut définitivement française puis réunifiée en 1811 en un unique département, puis de nouveau divisée en 1975 avec l’instauration des départements de Haute-Corse et de Corse-du-Sud. La région Corse fut créée en 1982, en tant que collectivité, et acquit en 1991, à la suite des revendications locales, un statut de collectivité à statut particulier dénommée « collectivité territoriale de Corse ».
Depuis le 1er janvier 2018, en application de la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, elle devint une collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution, de type collectivité territoriale unique, dénommée « collectivité de Corse » et instituée en lieu et place de la collectivité territoriale de Corse et des départements de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, en tant que collectivités. Les circonscriptions administratives départementales de Corse-du-Sud et de Haute-Corse, territoires d’exercice des compétences de l’État, restèrent inchangées, avec les préfectures respectivement à Ajaccio et Bastia.
Au 1er janvier 2022, selon les estimations de l’Insee, elle compte 350 000 habitants. De cette faible démographie, l’île est le territoire le moins peuplé de la France métropolitaine.
Dotée d’un riche patrimoine culturel et d’une puissante chaîne de montagne culminant à plus de 2 700 mètres d’altitude, compliquant les transports intérieurs, elle a développé une activité touristique réputée. Elle assure, de ce fait, un emploi sur six et 5 millions de nuitées par an. Cette activité touristique est très concentrée sur le littoral et l’été. Dès les années 1970, les prémices de l’écotourisme, appelé aussi tourisme durable, agrotourisme ou tourisme équitable, ont vu le jour avec la randonnée en climat méditerranéen. Cet écotourisme est également promu dans l’île proche de Sardaigne afin de mettre en valeur la richesse de l’intérieur de ces îles montagneuses et prévenir la pollution dont souffre d’ailleurs la Méditerranée.
Géographie :
Elle mesure 180 km de long du nord au sud et 82 km dans sa plus grande largeur. Sa superficie est de 8 680 km2.
Elle est située dans le bassin occidental de la mer Méditerranée, environ à 12 km au nord de la Sardaigne, à 83 km à l’ouest de la Toscane et à 171 km au sud-est de Menton, sur la Côte d’Azur. Elle est plutôt boisée et montagneuse. Sa côte méridionale est formée de hautes falaises, à Bonifacio.
Sa distance la plus courte avec la France continentale est de 164 km. Elle part du cap Martin, dans les Alpes-Maritimes, à la pointe de la Revellata, près de Calvi. Elle est située à 83 km de l’Italie continentale et à 27 km des îles de l’archipel toscan, à Capraia.
Faisant partie de la région géographique italienne, elle se place avec la Sardaigne sur une microplaque continentale. C’est au cours de l’Oligo-Miocène, au milieu du Cénozoïque entre environ 22 à 25 millions d’années, que le bloc corso-sarde et la lanière continentale se sont écartés progressivement du bloc ibérique, ouvrant derrière eux le bassin provençal, la mer d’Alboran, le bassin algérien et la mer Tyrrhénienne. La dynamique cesse avec le blocage de l’arc contre les domaines externes, apulien et africain.
Sa distance entre le point nord, l’île de la Giraglia, et le point sud, les îles Lavezzi, est de 184 kilomètres. Elle est de 83 kilomètres entre les extrémités est, Alistro, et ouest, l’île de Gargalo.
Elle bénéficie d’un environnement relativement préservé, autant sur terre que sur la côte et en mer, malgré la disparition de nombreuses espèces endémiques lors de la Préhistoire ou peu après, comparativement au continent et aux îles bretonnes.
Elle abrite un parc marin international, des réserves naturelles, celles de Scandola, Finocchiarola, Biguglia, Cerbicale, Bouches de Bonifacio et Tre Padule de Suartone, un parc naturel régional et des zones communautaires pour les oiseaux. Son observatoire conservatoire des insectes présents sur son territoire vise à conserver les espèces patrimoniales et de la biodiversité ordinaire.
Le risque d’incendie constitue une menace pour sa biodiversité. Sachant qu’en 2006, plus de 50 % des dégâts découleraient de 12 % des mises à feu liées aux pratiques d’entretien de pâturages, chemins et zones de chasse. 15 % des incendies seraient dus à la foudre, mais n’étant responsables que d’1 % des destructions en surface. Durant la canicule de 2003, près de 20 000 hectares ont brûlé avec environ 500 mises à feu. Le problème des incendies pourrait croître avec le réchauffement climatique. La forêt couvre 402 000 hectares de son territoire.
Mais aussi, en 1972, l’affaire des « boues rouges », impliquant la société italienne Montedison qui déversa du dioxyde de titane au large du Cap Corse a provoqué une importante pollution marine de boues rouges. Régulièrement, d’importantes concentrations de déchets plastiques flottant en mer parfois estimées à plusieurs milliers de tonnes se forment dans le canal de Corse avant d’être dispersées par les courants.
L’Assemblée de Corse, constituée par la loi du 13 mai 1991, bénéficie d’une compétence particulière en environnement, avec un Office de l’environnement de la Corse et un observatoire de l’environnement.
Enfin, son climat littoral est dit méditerranéen, d’après la classification de Köppen. Dans l’intérieur des terres et dans les principaux massifs montagneux, son climat est de montagnard à alpin, dû à sa topographie insulaire accidentée.
Cf. Wikipédia.
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